NETTALI.COM - Le ministre de l’Intérieur rassure son monde après qu’une certaine opposition a fait état d’une supposée rétention de cartes d’électeur. De l’avis de Antoine Diome, « y a pas d’inquiétude », à ce propos.

A Thiès où il était en visite ce jeudi, le ministre Antoine Félix Diome dément les accusations d’une certaine opposition portant sur la rétention de cartes d’électeur.

D’emblée, le ministre de l’Intérieur a rappelé que « le processus électoral comporte plusieurs étapes et à chaque étape y a des missions qui sont dévolues aux organes dédiés ».

« Pour ce qui est de la distribution des cartes d’électeur, informe M. Diome, y a des commissions qui ont été mises en place, çà et là, on peut entendre quelques commentaires se rapportant à ces distributions, mais de façon objective, on n’a pas encore mis sur la table un problème qui pourrait créer une difficulté ».

Il souligne que ces élections ont été reportées à deux reprises « par le canal de deux lois ». « Elles devaient se tenir initialement en 2019, elles ont été reportées en 2021 dans un premier temps,  y a eu un deuxième report qui a fixé la date des élections dans une période qui devait être comprise entre la date de report et au plus tard le mois de mars 2022 », mentionne-t-il, non sans relever que c’est par la suite que le chef de l’Etat a fixé ces élections à la date du 23 janvier prochain.

Antoine Félix Diome déclare avoir fait ce rappel parce que c’est l’opposition qui posait l’audit et l’évaluation du fichier électoral en pré-condition avant la tenue des élections. Ainsi, indique-t-il, après ces opérations d’audit et d’évaluation, « les conclusions ont été sans appel ». « Le Sénégal a un fichier électoral fiable et le processus électoral est transparent. Ceux qui désirent récupérer leurs cartes d’électeur peuvent aller le faire, s’il survient une quelconque contestation, ils peuvent la porter à l’attention des commissions qui sont compétentes et toutes les décisions pourront être prises pour apporter les solutions appropriées », recadre le premier flic du pays.

« Aujourd’hui, le débat doit être ailleurs », conclut-il, en disant que « les recommandations ont été largement partagées et c’est par consensus que les modalités d’exécution de ces opérations d’audit et d’évaluation ont été rendues effectives ».