NETTALI.COM - Le député non inscrit Mamadou Lamine Diallo prête au régime de Macky Sall un rôle nébuleux dans le déploiement de l’agenda LGBT au Sénégal. Dans la foulée, il dénonce l’attitude de l’ancien patron du Parlement Pape Diop, qui a dernièrement fait une sortie sur la question.

Y a-t-il des membres de l’opposition sénégalaise qui œuvrent, dans l’ombre, pour la concrétisation de l’agenda LGBT au Sénégal avec la complicité du régime ?

En tout cas le député Mamadou Lamine Diallo, qui fait partie de ceux qui ont porté la proposition de loi visant la criminalisation de l’homosexualité est très sceptique. Dans la dernière édition de sa rubrique « Questekki », le parlementaire tacle «la soi-disant opposition » dans laquelle, pense-t-il,  « il y a des partisans de l’agenda LGBT». «Le plus surprenant est le candidat à la mairie de Dakar Pape Diop. On lui fait dire que le Sénégal n’est pas un État islamique», attaque M. Diallo.

Pour rappel, il y a un peu plus d’une semaine, l’ancien patron du Parlement, sous le régime libéral, Pape affichait ses craintes, relativement à la proposition de loi pour criminaliser l’homosexualité au Sénégal. Il pense que cette loi pour ne pas être votée du fait du caractère laïc de la République et conseille de soumettre le texte au référendum.

«On ne peut pas accepter la capture de notre État par des pro LGBT tapis dans l’ombre de manière poltronne dans BBY ou certains partis dit d’opposition», précise-t-il sa pensée.

   
Diallo, en outre, révèle que les lobbies LGBT préparent un «coming out» (sortir du placard, c’est l'annonce volontaire d'une orientation sexuelle, d'une identité de genre ou d’une variation naturelle du corps). Ce, au mépris du règlement intérieur de l’Assemblée nationale.

De l’avis du député, le Sénégal doit s’engager dans l’agenda LGBT et dépénaliser l’homosexualité.

«Comme le peuple y est hostile, cela se fera en douce et astucieusement : introduction des droits d'autrui, article 25 de la constitution en 2016, interdiction de parler de l’orientation sexuelle dans le code de la presse en 2017 et le clou devait être la criminalisation des actes contre nature pour les mineurs cachée dans celle du viol lors de la modification du code pénal en 2020», renseigne-t-il.

Mamadou Lamine Diallo dit comprendre mieux les propos en français de Macky Sall devant l’insistance d’Obama et Trudeau : « Laissez-nous le temps d’y arriver à notre rythme ».

«On ne peut pas accepter la capture de notre État par des pro LGBT tapis dans l’ombre de manière poltronne dans BBY ou certains partis dit d’opposition», conclut le leader de Tekki.