NETTALI.COM - Prêté par Rennes entre février et juin derniers, Mbaye Niang (27 ans, 7 apparitions et 1 but en Ligue 1 cette saison) ne gardera pas un bon souvenir de son passage express à Al Ahli en Arabie Saoudite. Pour l’attaquant sénégalais de Bordeaux, le championnat saoudien est "nul".

" J'ai refusé plein d'offres, y compris en France. Je voulais partir. Un jour, au mois de février, je venais de me réveiller, on m'a appelé pour me dire : ‘Ce club en Arabie Saoudite te veut à tout prix, tu veux faire quoi ?’ J'étais mal luné et j'ai répondu : ‘Je pars’. Je marche comme ça", a d’abord confié l’international sénégalais dans les colonnes du journal Sud Ouest.

" Ils m'ont très bien accueilli. Un mois après, j'étais posé chez moi et je me suis dit : ‘Qu'est-ce que tu fous là ? T'es fou’. Le football là-bas, c'est nul. Au lieu de progresser, tu traînes des pieds, tu t’entraînes à 20 heures ou 22 heures… Pas à mon âge", a regretté l'ancien milanais.

" Même si j’ai pris beaucoup d’argent, même si à côté tu peux tout faire, aller au resto à 4 heures du matin par exemple, je ne faisais pas ce pour quoi j’étais venu. Je ne prenais pas de plaisir à l’entraînement, en match c’était pire. A la fin, je ne m’entraînais même plus. Je venais, je m’asseyais et je regardais. Ils m'ont dit que je pouvais partir si je voulais. Au moins, j'ai vu que ça ne me plaisait pas", a conclu le Bordelais.

Tout proche de rejoindre Marseille à l'été 2020, l'international sénégalais avoue également avoir eu du mal à se remettre d'avoir vu le transfert capoter.

" Cet épisode a cassé quelque chose. Je ne me suis pas caché. La moindre des choses, c’était de dire la vérité, pas de faire un coup en douce, pour que le club ait le temps de se retourner", dit-il. Avant d'ajouter : " Certains me disaient que Rennes jouait la Ligue des Champions, mais je ne partais pas parce que Rennes était nul. J’ai toujours voulu jouer à Marseille. (…) Quand ça ne s’est pas fait, pour X ou Y raisons, j’ai senti qu’à Rennes, on ne me regardait plus de la même façon. Ça ne m’a d’abord pas gêné, j’ai rejoué, mais en janvier j’ai senti que c’était la fin. Je n’avais plus la flamme".