NETTALI.COM  - En plus d'avoir renoncé à 47 milliards de francs de recettes, l'Etat a décidé d'homologuer et de contrôler les prix de certaines denrées. Pour le député Abdou Mbow, la balle est désormais dans le camp de la ministre du Commerce. 

Le premier vice-président de l'Assemblée nationale met la pression sur la ministre Aminata Assome Diatta. Selon Abdou Mbow, les services du ministère du Commerce et des Petites et moyennes entreprises doivent faire leur travail pour faire respecter les prix des denrées homologués par le gouvernement. "Le ministre des Finances a fait ce qu'il avait à faire. Il a mis des moyens conséquents à la disposition du ministère du Commerce pour le contrôler du respect des prix homologués par le gouvernement", a dit le député. Abdou Mbow était, ce vendredi, l'invité de l'émission Peñcoo sur Walf Tv. A l'en croire, Abdoulaye Daouda Diallo a mis des agents et des véhicules à la disposition du ministère du Commerce. Des agents qui, d'après lui, devront aller dans les lieux de commerce pour contrôler les prix des denrées comme le riz, l'huile, le sucre...

Relancé par Moustapha Diop, présentateur de l'émission, qui s'étonne de constater qu'il défend plus le ministre des Finances que son collègue du Commerce, Abdou Mbow dit assumer son amitié et sa proximité avec Abdoulaye Daouda Diallo. "Mais, rassure-t-il, cela n'a rien à voir avec ce que je suis en train de dire."

En outre, le premier vice-président de l'Assemblée nationale a lié la hausse des prix des denrées au contexte international. Il parle notamment de la pandémie de Covid-19 et de la hausse du coût du baril de pétrole. Ce que conteste le journaliste Mame Birame Wathie, chroniqueur à l'émission. "Le prix du baril n'a connu aucune hausse pouvant justifier la flambée des prix", soutient le journaliste. Non sans inviter Macky Sall à réduire le train de vie de l'Etat comme il l'avait promis avant son accession au pouvoir.