NETTALI.COM- Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena) a visité certaines commissions administratives. A l’occasion, Doudou Ndir a confirmé les problèmes liés à la délivrance des certificats de résidence. Tout en exprimant ses inquiétudes, le président de la Cena estime qu’il n’y a pas de raison de s’alarmer.

Ce vendredi, le président de la Cena a visité sept commissions administratives des départements de Dakar, Pikine et Keur Massar. A l’occasion, Doudou Ndir a soutenu que les problèmes qu’ils ont notés véritablement ne peuvent pas les  alarmer. « Nous avons noté d’abord la présence des partis politiques. Nous avons toujours souhaité que les partis politiques soient représentés au sein d’une commission administrative. C’est là que le contrôle peut se faire sur place et sur pièce en présence des membres de la Cena, des représentants des maires et ainsi les inscriptions peuvent être enregistrées dans des conditions qui en garantissent et à la fois la fiabilité et la transparence », a-t-il renseigné.

Poursuivant, il ajoute : « la réalité est que les commissions administratives que nous avons visitées ne nous ont pas exposé de véritables problèmes. Un seul problème est revenu, c’est celui des certificats de résidence. Mais en réalité, ce problème dans une certaine mesure est géré par les commissions avec l’appui des autorités administratives présentes ».

En effet, selon Doudou Ndir, au sein de certaines commissions administratives, les problèmes sont gérés. En revanche, dans d’autres, confesse-t-il, « les problèmes s’exacerbent ». A ce propos, il a cité Pikine et Yeumbeul où, renseigne-t-il, « ils ont eu vent de certaines pratiques qui ne sont pas de nature à nous rassurer et qui mettent en scène des divergences liées à la nature du certificat de résidence, d’incompréhension par rapport à la personnalité qui doit le signer, d’incompréhension par rapport au certificat de domicile ». « D’autres problèmes de rétention même de discrimination dans la distribution des certificats de résidence. Ce sont des problèmes qui peuvent nous inquiéter mais il y’  des périodes contentieuses qui seront ouvertes et qui permettront éventuellement à ceux qui sont sur les listes électorales de porter des contestations devant les juridictions pour remettre en cause certaines inscriptions », ajoute le président.

Tout en soulignant qu’une évaluation sera faite à la fin des commissions administratives, M. Ndir soutient « qu’il ne faudrait pas que ce problème polisse l’atmosphère ». A son avis, « il faudrait le gérer avec beaucoup de responsabilité, et peut-être tenir compte de la sensibilité de ce problème qui met en scène des querelles partisanes dans lesquelles la Cena ne peut pas s’impliquer ».

S’agissant des autres régions, le président de la Cena confie n’avoir pas noté de problème majeur. « Au niveau national on fera des évaluations. On ne peut pas à partir de quelques commissions administratives faire une évaluation et tirer des conclusions. Nous attendons les remontées des autres CEDA (46 Ceda que compte le Sénégal) et à partir de ce moment-là, une fois la période contentieuse dépassée, le fichier consolidé, on pourra se faire une idée beaucoup plus précise », renseigne-t-il.