NETTALI.COM- « En 2022, le Sénégal ira vers des élections locales apaisées, régulières et transparentes ». L'assurance a été faite par le ministre de l'Intérieur, Antoine Félix Diome.

Le nouveau code électoral a été, ce lundi, adopté par la majorité des députés après des échanges, parfois houleux, qui ont duré plus de 5 tours d’horloge. Ainsi, les maires seront élus au suffrage universel direct, il n’y aura pas de parrainage pour les élections locales. Mais également Karim Wade et Khalifa Sall restent inéligibles. En sus, tous les amendements soulevés par l’opposition ont été tout bonnement rejetés.

Venu défendre le projet de loi, le ministre de l’Intérieur a essayé d’apporter des précisions sur certains arguments des députés de l’opposition qu’il juge équivoques. Selon lui, il y a une confusion qui a consisté à dire qu’il n’y a pas eu d’accord ou de consensus autour du texte qui vient d’être voté.

Ainsi, il a rappelé que c’est au bout de 20 mois de travaux effectifs de la commission du dialogue national avec 126 rencontres qui ont été sanctionnées par un accord portant 165 articles. Lesquels vont de l’inscription sur les fichiers listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats du vote. « En 2022, le Sénégal ira vers des élections locales apaisées, régulières et transparentes. Il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas ainsi. Parce qu’aujourd’hui, quand 20 mois ont servi de travail temporaire, des échanges les plus fructueux portant sur des points essentiels avec l’introduction d’innovations majeures, il n’y a pas de raison que les gens ne soient pas rassurés. Tout le monde devrait applaudir », a soutenu le ministre de l’Intérieur.

Poursuivant, il soutient, contrairement à l’opposition, que tous les articles ont fait l’objet de discussions dans leurs contenu et dans leurs rédaction. « Il y a eu des accords qui ont été actés, revenir sur de tels accords, remettrait en cause le principe qui a été retenu dans la méthode de travail. Les articles qui ont fait l’objet d’accord devaient être intégrés directement dans le code. Alors que les points de désaccords devaient être revus et ultérieurement et faire l’objet d’une discussion. Rien n’est immuable dans la vie, rien n’est statique », indique-t-il.