NETTALI.COM – La séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi n°18/2021 portant code électoral a finalement démarré vers 13h30, ce lundi. Le président Moustapha Niasse a présenté ses excuses pour le retard accusé.

Prévue à partir de 10h, ce lundi, la séance plénière consacrée à l’examen du projet de loi n°18/2021 portant code électoral, a démarré en milieu de journée. Après avoir présenté des excuses devant ses collègues et aux représentants du gouvernement, le président de l’Assemblée nationale, Moustapha Niasse, a expliqué ce retard par les lenteurs dans la rédaction du rapport.

Le gouvernement est représenté par le ministre de l’intérieur Antoine Félix Abdoulaye Diome. ’’La tenue des élections territoriales en janvier 2022 rend nécessaire le réaménagement du calendrier pour l’élection des hauts conseillers dont le mandat en cours prend fin le 30 novembre 2021’’, a justifié le premier flic du pays.

Précisant sa pensée, il mentionne que ’’l’impact de ces modifications sur l’architecture générale du code justifie l’abrogation de la loi numéro 2017-12 du 18 janvier 2107 portant code électoral (..) et son remplacement par une nouvelle loi’’.

Selon son exposé des motifs, ce nouveau code électoral intègre différentes préoccupations des formations politiques et renforce la confiance entre les acteurs, tout en permettant d’élargir et d’approfondir la participation des citoyens à la vie politique.

Toutefois, réunies ce dimanche 11 juillet, quatre grandes organisations regroupant des partis de l'opposition et des mouvements de la société civile ont claqué la porte du dialogue national. Cela, en dénonçant véhément, ce qui s'apparente à une démarche unilatérale de la mouvance présidentielle.

L'ancien ministre de l'Energie, Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour,  rappelle aussi les blocages autour des articles L.31 et L.32, qui pense-t-il, portent atteinte aux acquis démocratiques arrachés de haute lutte. "Tous ces points sont consignés dans la lettre qu'on lui a adressée le 29 juin dernier et il ne trouve rien de mieux à faire que de vouloir faire passer une loi, demain, en procédure d'urgence. Toutes choses qui démontrent que le président de la République n'est pas disposé à mener le dialogue à bon port", accuse TAS.