NETTALI.COM - Une affaire de mœurs a éclaté à Mbour. Une élève de 15 ans accuse son camarade de 19 ans de l’avoir violée et menacée de mort. C’est une information que nous tenons de Enquête. Cette source informe que le père du présumé violeur, célèbre journaliste, dit-on, veut étouffer le problème.

 

C’ est grâce à la camarade de classe de sa fille, que la maman de M. L. D. a été mise au courant du viol de son enfant. En effet, la dame commençait à faire le constat d’une chute des notes de sa fille de 15 ans. Celle-ci s’était résolue à garder le silence le plus absolu, pour ne pas faire éclater le scandale et que son bourreau mette à exécution ses menaces. Traumatisée, elle ne voulait plus être en contact avec un homme. Ce sont tous ces changements qui ont fini par interpeller la maman qui a cherché, par tous les moyens, à connaitre les raisons des changements d’attitude de sa fille.

A en croire notre source, Enquête, il a fallu l’intervention de l’amie pour qu’elle soit informée du traumatisme vécu par sa fille. Elle lui a raconté que son camarade de classe l’a menacée de mort, après avoir abusé d’elle. Plus grave, le jeune téméraire, lui a-t-elle dit, a filmé les ébats et a montré la vidéo aux autres élèves de la classe, dans le but d’humilier la fille. Ce qui a augmenté au traumatisme vécu par M. L. D.

En effet, les élèves de la classe avaient pris l’habitude de se rendre chez le présumé violeur pour réviser ensemble et faire des exercices, à des heures creuses. Le présumé bourreau, qui habite non loin de l’école, a commis l’acte un jour où M. L. D. s’y était rendue, seule, pour réviser. Les parents du jeune homme étaient sortis.

Donc, informée, la maman de M. L. D. a porté plainte contre l’élève de 19 ans. Mais, à son grand regret, elle a constaté, deux semaines après la plainte qui, dit-on, a été déposée par l’administration de l’école, que rien n’a bougé.

Selon la dame, le papa du violeur qui, par le passé, a eu des déboires avec la justice et a été condamné pour des faits similaires, voudrait étouffer l’affaire, le temps d’évacuer son enfant à l’étranger et lui épargner des poursuites judiciaires. Ce dernier, ajoute notre interlocuteur, est né d’un premier mariage. A son âge, il fait la seconde, parce qu’il a accusé un grand retard scolaire.

A l’école, l’administration, qui avait reconnu les faits, a tenté de déposer une plainte, mais le présumé violeur n’est toujours pas exclu. Selon nos sources, les responsables de l’établissement veulent le laisser finir son année scolaire, avant de le renvoyer.

D’après la même source, l’enquête policière aurait déjà été bouclée par le commissariat de Saly qui aurait transmis le dossier au parquet.

Nouvelle plainte devant le tribunal de grande instance

Mais sentant que depuis lors, rien n’a avancé, elle a déposé une nouvelle plainte devant le tribunal de grande instance de Mbour. La maman précise : “Il n’y a pas eu de relation amoureuse entre ma fille et lui. Il a voulu juste l'humilier et en faire son objet sexuel.’’ Elle renseigne que “le certificat d'examen de la gynécologue confirme la perte récente de l'hymen de la petite’’.

L. D. est aujourd'hui traumatisée et vit dans une peur permanente. Sa mère, qui ne sait plus à quel saint se vouer, réclame justice pour sa fille. Elle a déposé une plainte, hier, et elle a été convoquée, aujourd’hui, pour être entendue.