NETTALI.COM - Les militaires invalides ont, ce lundi 3 mai, tenté de manifester en plein centre-ville en direction du palais de la République. Mais, ils en ont été empêchés avant d’être reçus par le préfet de Dakar et le sous-préfet de Dakar plateau en présence du gouverneur militaire du palais.

Cependant, juste après la Dirpa a révélé de nombreuses fautes et irrégularités dans la prise en charge. En 2020, selon la Dirpa la facture mensuelle des ordonnances des pensionnaires est passée de 900 à 200 millions francs. Des informations jugées erronées par le porte-parole du regroupement des anciens militaires grands mutilés et grands blessés de guerre du Sénégal Ameth Sy qui accuse l’intendance des armées. « En ce moment au centre social de réforme, il y a des dossiers qui attendent et c’est là où l’armée se base pour dire que la facture est salée. Cette facture salée ne vient pas des invalides militaires. Il n’y a pas un invalide qui est censé confectionner un carnet. Donc, le problème se passe au niveau de l’intendance », a déclaré Ameth Sy, interrogé par Rfm.

Avant d’ajouter : « Ils n’ont qu’à arrêter. Nous sommes des responsables, des pères de familles. Ce qui nous est arrivé, c’est la volonté divine. Donc on s’en résigne. Ils doivent arrêter de donner des informations erronées. Sur toute la longueur c’est archi-faux. C’est la seule direction habilitée à fabriquer des carnets. Ce qu’ils font là, ce n’est pas bien. Nous avons versé du sang pour notre pays, donc, nous réclamons du respect, lequel doit être un respect mutuel entre nous et l’armée. Nous avons été de braves hommes et le pays nous est redevable. Nous avons donné un ultimatum aux autorités du pays et nous le maintenons. En ce qui nous concerne, nous n’avons rien à perdre parce que l’Etat nous est redevable. Actuellement, il y a des malades qui sont couchés à l’hôpital militaire de Ouakam Keur Djambar, ils attendent des évacuations sanitaires et d’autres qui sont chez eux. Nous, nous demandons une audience avec le président de laRrépublique puisque nous avons besoin de lui ».