NETTALI.COM – Il règne présentent une atmosphère de paranoïa sécuritaire autour de l’Assemblée nationale. Les journalistes, notamment ceux de la presse privée, depuis le déclenchement de l’affaire Ousmane Sonko, semblent indésirables, eu égard au dispositif policier déployé pour les tenir à bonne distance de l’hémicycle. Cela n’est pas du goût du SYNPICS, qui a étalé son courroux dans un communiqué, d’autant plus que la télévision d’Etat (RTS) a été autorisée à filmer.

Les journalistes, notamment ceux de la presse privée, sont chassés de l’hémicycle, parqués quelque part, loin de l’imposant bâtiment, alors que seule la Rts a droit à l’accès. Cela irrite le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS).

"L’accès à l’Assemblée nationale ce jour est une obligation professionnelle. A défaut l’accès aux débats doit être assuré malgré le contexte de Covid-19. Faire un live (direct) via les RS (réseaux sociaux) ou à défaut exiger que la RTS fasse un direct accessible à tous", dénonce le SYNPICS, qui relève : "avec la plus grande énergie la décision de la conférence des présidents de l’Assemblée nationale de ne pas prévoir l’accès des journalistes pour un jour aussi important que ce vendredi, 26 février".

"La levée de l’immunité parlementaire d’un député est un événement essentiel, et le public a le droit de suivre tous les débats", justifie le syndicat des journalistes.