NETTALI.COM – Ousmane Sonko accusé de viols répétitifs par une jeune dame. C’est qu’écrit le quotidien "Les Echos" dans son édition de ce vendredi. Mais le leader de Pastef-Les Patriotes rassure ses militants, amis et sympathisants qu’il n’a rien à voir avec "ces mensonges crapuleux".

C’est sur sa page Facebook que le président de Pastef-Les Patriotes vient de réagir à l’article du journal "Les Echos" faisant état d’une plainte déposée contre sa personne pour "viols répétitifs" et "menaces de morts". Et c’est pour balayer d’un revers de main tous "ces mensonges crapuleux".

"Après les ‘financements russes’, après les ‘liens avec le Mfdc’, après les ‘financements par l'état islamique’, après la plainte pour ‘diffamation’ portant sur les 94milliards, après la plainte fantoche de Franck Timis et tutti quanti, après les ‘dizaines de millions de Tullow oil’, ‘après les mallettes de Karim Wade et Yaya Diamé…, voici venue l'affaire des viols ‘répétitifs’ sous la menace de deux pistolets, en présence de témoins et avec envoi préalable de Sms par le violeur pour annoncer son arrivée à sa victime", écrit Ousmane Sonko. Qui constate : "Aucun homme politique n'a jamais été autant diffamé, calomnié et persécuté en si peu de temps. Et c'est révélateur de leurs tentatives de déstabilisation, aussi inlassables que vaines."

Pourtant, le leader de Pastef ne semble pas surpris par ces accusations. Il écrit : "Nous savions qu'après les liquidations de Khalifa Sall et Karim Wade, le nouvel attelage de Macky Sall n'avait qu'une mission : liquider Sonko à tout prix avant 2024, y compris en manipulant des individus pour une besogne aussi abjecte." Mieux, ajoute-t-il, "depuis des mois des amis, y compris de l'intérieur, n'ont cessé de m'alerter sur un complot à venir portant sur des questions de mœurs, puisque tous les autres avaient lamentablement échoué". "Chers amis, militants et sympathisants, soyez rassurés que je n'ai rien à voir avec ces mensonges crapuleux", dit-il. Avant de lancer un appel à ses militants : "En attendant la notification officielle d'une plainte ou d'une convocation, je vous invite à rester mobilisés comme à l’accoutumée et à continuer le travail de massification, d’enrôlement des primo votants et d’installation de cellules dans tous les coins et recoins du Sénégal, car 2024 c’est maintenant!"