NETTALI.COM – Pendant que des membres de la majorité agitent l’idée d’un couplage des Législatives avec la présidentielle de 2024, le Parti démocratique sénégalais, par la voix de Cheikh Dieng, exige le respect du calendrier républicain.  

Alors que des voix s’élèvent dans la majorité pour demander le couplage des Législatives avec la présidentielle, Dr Cheikh Dieng du Parti démocratique sénégalais, invité à l'émission TIC-TOC sur Itv, exige que le calendrier républicain soit respecté par le président Macky Sall. « Le calendrier électoral appartient au peuple sénégalais», argue le maire de Djeddah Thiaroye Kao (Pikine).

« La position de principe du Parti démocratique sénégalais est que le calendrier républicain soit respecté, qu’avant fin 2021, que les élections locales soient organisées, qu’en 2022 que les élections législatives se tiennent, et qu’en 2024 qu’on organise la présidentielle », souligne-t-il encore.

Invité hier de l’émission « Jury du dimanche », Seydou Diouf a imputé à l’opposition, le non-respect du calendrier électoral avec le retard noté dans l’organisation des élections locales.

Selon ce parlementaire de la majorité, s’il y a retard, c’est parce que l’opposition a sollicité et obtenu l’audit du fichier électoral. Or, pour lui, il n’y avait pas besoin d’aller vers cette refonte du fichier électoral. « Il faut que cet audit se fasse pour organiser les élections », a expliqué le parlementaire qui dit ne pas avoir un avis tranché sur la question. Mais, il estime qu’il faut avoir une réflexion sur le séquençage de tout ça. « L’idéal aurait été que toutes les élections se tiennent à date due mais les exigences des acteurs font que quelque part il est difficile de vouloir tenir les élections à date échue et en même temps satisfaire les revendications des acteurs ».

Au sujet du projet de suppression des villes, Dr Cheikh Dieng parle de « recul historique de la décentralisation », alors que, à l’en croire, l’Acte 3 devait entrer dans sa deuxième phase. « Les 4000 milliards de budget, ce n’est pas l’argent de Macky Sall, comme on veut nous le faire croire, c’est l’argent du contribuable sénégalais », dit-il.  Il a ainsi plaidé pour l’augmentation des moyens d’intervention des collectivités territoriales, à travers un appui budgétaire plus consistant, pour souci d’efficacité et pour un meilleur rapport entre « l’objet de la dépense et son résultat ».