NETTALI.COM – Une actualité qui a défrayé la chronique ces deux dernières semaines, c’est l’affaire des centres de redressement et des milices privées de Serigne Modou Kara. Une affaire qui suscite moult commentaires. Deux logiques s’affrontent ainsi : celle qui évoque le désespoir des familles qui se sont tournées vers ces centres, en l’absence d’une prise en charge réelle de ces malades et déviants par les structures sanitaires étatiques ; une seconde qui voudrait que ces centres ne puissent avoir droit de cité dans la mesure où la prise en charge de ces types de malades, relève du travail de spécialistes que ne peuvent assumer ces talibés de Serigne Modou Kara.

Une affaire qui soulève des commentaires bien passionnés et suscité beaucoup d'émotions à tel point que même ces chroniqueurs - de l’émission « Jakarloo » qui en a fait un thème - ce vendredi  4 décembre, ont ont été obligés, pour certains d'entre eux, de prendre beaucoup de précautions en abordant le sujet. Les relations que Kara entretiendrait avec certains d’entre eux, ont-elles en plus joué ? Y a t-il eu une affaire de "Téranga" qui a influencé certains discours ? Parce qu'entre la montre qu'il a offerte à Cheikh Yérim Seck, le piano au fils de Bouba Ndour et le boubou qu'Abou Diallo de Cos M23 portait au cours de l'émission et que les bénéficiaires ont eux-mêmes affirmé sur le plateau, cela pouvait fortement influencer la perception des téléspectateurs quant aux  opinions des chroniqueurs sur le sujet. Les intervenants ne devaient-ils pas juste rester sur les principes ? Les chaînes de télévision, les sites d'informations et la presse quotidienne ont tous diffusé les images de ces jeunes gens séquestrées avec des traces de sévices corporels. Et les opinions sont unanimes pour dire que ces actes sont assimilables à de la maltraitance voire de la torture.

Mais qu’est-ce qu’il est fastidieux  de se faufiler dans les méandres d’un sujet qui requière de prendre en compte plusieurs paramètres dans un contexte où les réalités socio-culturelles empiètent et influencent fortement les décisions et les opinions  des uns et les autres. La tentation de confondre cette affaire avec la religion, est grande. Et certains sur le plateau ont, semble-t-il, tenté cela dans le but de créer de l'empathie avec un certain public. Deux choses qui n'ont pourtant rien à voir si on interroge ce qui est ressorti de l'enquête.  Mais c'était sans compter avec la vigilance des internautes et acteurs des réseaux sociaux qui n'ont pas manqué de s'en prendre à certains chroniqueurs sur le plateau, du fait d'un manque d'objectivité notoire décelé.

Mais nous ne pouvons pas aussi ne pas nous poser des questions sur la solution face à de tels problèmes qui ont trait à la maladie mentale et aux comportements de déviance, lorsqu’obtenir un rendez-vous pour une consultation, relève parfois du parcours du combattant et devient une affaire de plusieurs mois ? Que faire lorsqu’on a épuisé toutes les possibilités de faire soigner son enfant devenu drogué notoire, au point d’atteindre le stade de la maladie mentale et qu’en même temps celui-ci devient un danger pour ses proches  ? Quel recours avoir lorsque les hôpitaux manquent de moyens, de places et de spécialistes en nombre suffisant pour prendre en charge les malades ? Autant de questions qui se posent à ces familles dans le désarroi.

Non seulement l’Etat a le devoir de prendre en charge ses enfants en difficulté et ses malades, mais encore, il ne devrait pas pouvoir se placer dans une logique d’interdire que les citoyens prennent en charge leurs préoccupations lorsqu’il n’assume pas son rôle de protection du citoyen ; lorsqu’il n’assure pas le droit à la santé et à la sécurité de celui-ci. Mais que faire ? Sinon se plier à la règle puisque l’Etat détient le monopole de la force légitime ; celui d’autoriser ou pas. L’alternative n’étant pas d’enfreindre la loi.

Sur un autre plan, peut-on croire une seconde que le marabout Kara était parti d’une mauvaise intention en ouvrant ces centres ? Une logique voudrait que, de la même façon que des daaras sont ouverts sans autorisation administrative préalable, un tel centre pourrait bien l’être suivant le même procédé. Puisque dans les deux cas, c’est une logique qui tire sa légitimité de la confiance et l’autorité morale dont jouissent les marabouts. L’Etat a en réalité cette tare qui consiste à ne pas anticiper sur les situations et à les laisser prospérer, tant qu’elles ne le dérangent pas. Il ne se lance dans une logique de sanctionner que  lorsqu’il sent que l’opinion s’agite et qu’on pourrait lui  reprocher de ne pas assumer sa responsabilité ou un éventuel laxisme. La nature a horreur du vide et des situations de désespoir et un déficit de solutions, peuvent ainsi amener les gens à trouver leurs propres voies.

Combien de fois n’a-t-on pas évoqué la question de la mendicité des enfants ? Il suffit juste que des talibés soient en cause dans une affaire et que les médias s’en emparent, pour que l’Etat esquisse des solutions sans jamais aller au bout. Ces enfants, devraient-ils se livrer à la mendicité, sous notre regard insouciant de tous les jours ? Leur place est assurément dans les écoles formelles. Ce qui n’exclut pas que l’Etat s’accorde avec les responsables des « Daraas », les chefs religieux et autres acteurs du secteur. Mais le Sénégal est ce pays de paradoxes où les réalités socio-culturelles, sont un frein à l’application de mesures strictes pour un Etat qui cherche toujours à trouver des équilibres et à ne pas fâcher certaines couches sociales.

Ce tollé soulevé par cette affaire de centres de redressement n’est pas en réalité une première. Le journaliste Daouda Mine, très factuel, nous a d’ailleurs rappelé, au cours de l’émission « Jakarloo » de ce vendredi 4 décembre, avec beaucoup de pertinence - relancé par un Abdoulaye Der qui a su poser les bonnes questions, directes en plus - que des interventions des forces de sécurité dans lesdits centres, ont déjà eu lieu, il y a bien longtemps. « En 2007, la Brigade d’Intervention polyvalente (BIP)  était intervenue dans le centre de redressement de Guédiawaye qui avait été même fermé. En 2009, la Dic était à nouveau intervenue dans ce même centre de Guédiawaye. Idem en 2020, la Gendarmerie est intervenue dans ce même centre. » Selon M. Mine, il ne faut pas traiter cette affaire-là comme un banal fait divers, il faut à son avis, la régler définitivement et avancer. « Je ne peux pas comprendre que des personnes, sous prétexte que l’Etat est carent, ouvrent des centres de redressement avec des prisons privées, recueillent des personnes majeures qui n’ont commis aucune infraction, qui n’ont été condamnées par aucun juge, font signer des décharges à leurs parents et les retiennent contre leur volonté dans ces centres-là. Ce n’est ni plus, ni moins que de la séquestration ».

Le marabout Kara, aphone jusque-là, a toutefois fait une sortie, jeudi 4 décembre, à travers un audio d’une dizaine de minutes pour présenter des excuses. « Je ne pouvais pas ne pas faire de communication, parce que j’ai vu comment ceux qui me soutiennent et me suivent, vivent la situation actuelle. Je veux les rassurer. Je veux qu’ils sachent que je ne ferai jamais rien qui puisse déstabiliser un pays ou faire mal aux populations », a ajouté le marabout.

L’invité « Mouride Sadeekh » qui était visiblement sur le plateau pour prendre sa défense, a relativisé le motif de sa présence : « je ne suis pas venu sur le plateau de « jakarloo » pour défendre Serigne Modou Kara. Je suis talibé et c’est une affaire qui touche toute la communauté mouride. » Aussi, celui-ci, a-t-il tenté de dédouaner le marabout en adossant l’ouverture de ces centres à une recommandation de Serigne Saliou Mbacké ; et celle de « Kara sécurité » à celle de Serigne Mourtada.  Pour cet intervenant, «  il existe dans la société des personnes qui se sont adonnées à toutes sortes de pêchés au point de finir dans les grottes de la Corniche et qui sortent le soir pour agresser d’autres personnes. Des personnes considérées finalement comme des pestiférées et qui deviennent un fardeau pour la société. Ce sont 650 parmi ces gens-là que le marabout a récupérés et les a amenés dans la brousse à Lansaar. C’était en 1995. S’il (Ndlr- le marabout Kara) n’était mû que par l’appât du gain, il ne se serait pas tourné vers des agresseurs, des drogués et autres. (…) Ce sont des gens qui confient leurs enfants, des autorités aussi, en signant des décharges. Ils ne s’en débarrassent pas. Cela a duré 25 ans et les autorités sont au courant ; de bonnes volontés aussi ont mis leurs moyens pour le soutenir. Ce n’est pas parce qu’il y a des problèmes que rien n’est bon »

Mais Mouride Sadeekh a toutefois fait un aveu de taille, reconnaissant qu’il y avait de la drogue dure et du chanvre indien, admettant qu’on ne pouvait sevrer de manière brutale ces drogués. De temps en temps, a-t-il affirmé, on leur permettait de sniffer et de fumer à petite dose. Pour lui le sevrage brutal n’existe nulle part.

Abou Diallo de Cos M 23, qui est un produit des « daaras » et qui se définit comme un "droit de l'hommiste daara" - on aimerait savoir ce que cela signifie puisque Daouda Mine lui reprochera d'être sélectif dans son militantisme des droits de l'homme - était lui aussi dans une logique de défense de ces centres qui soulagent certaines populations dans le désespoir. Il a expliqué, à partir d’une expérience familiale que l’Etat est carent sur le plan de la prise en charge psychiatrique. Evoquant un désespoir familial, celui-ci nous a fait savoir que sa famille a été obligée de recourir au centre de redressement de Guédiawaye pour soigner un de ses neveux. Il se permettra même une petite glissade en évoquant "Sen petit Gallé". Une comparaison par rapport à ces jeunes qui n'a visiblement pas plus à Bouba Ndour.

Un argument que ne peut toutefois pas accepter « Fou Malade » resté sur les principes et très direct dans ses propos. Le rappeur connaît en effet d’ex-pensionnaires de ce centre. Citant des noms, il a fait comprendre que ces gens lui ont confié qu'ils préfèrent résider à la prison de Rebeuss plutôt que dans ces centres-là.  «Baay Mass n’a pas un problème de drogue, mais plutôt de maladie mentale. ( …) Le marabout avait certes la très bonne intention de redresser, de former. Ceux qui ont des problèmes de drogue, c’est l’hôpital qui doit les soigner. L’Etat est défaillant et les habitants des quartiers ont peur de dénoncer, eu égard au statut de celui qui a érigé ces centres. Pour le cas de Guédiawaye, j’ai entendu le nom de certains que je connais. Mais je ne peux attribuer à ces gens-là, le statut d’éducateurs. Ils ne sont pas formés pour ça. Ils peuvent être des talibés de Serigne Touba, ils peuvent savoir lire des khassaïdes, mais redresser demande de la formation, de la pédagogie. (..°) On peut être d’accord qu’il y a des gens qui ont été soignés, mais ces genres de lieux ne sont pas adaptés à cela. Et d’après ce que j’ai entendu, le marabout ne s’est pas très souvent rendu sur les lieux….»

Mais dans ce débat, Bouba Ndour dans une moindre mesure et Pape Djibril Fall, ont plutôt été sur des postures plutôt nuancées. Pape Djibril était visiblement dans la contorsion, évoquant « une mission noble pour ceux qui sont rejetés par la société. », expliquant que « ce qui est arrivé à Serigne Modou Kara, est un héritage. » Pour lui, « il a trouvé une brèche qui est une faillite de l’Etat », ajoutant que « dans ces initiatives, il faut des expertises, des ressources humaines et matérielles, du contrôle où ce sont les organes de l’Etat qui sont derrière. Il y a une défaillance sur toute la chaîne ». Pour Fall, «  dans cette affaire, il y a mort d’homme et l’Etat doit prendre sa responsabilité. » Avant de conclure : « Je ne peux paraître dans une posture comme étant à charge ou décharge. Ce n’est pas notre rôle. (…) Nous sommes tous Serigne Modou Kara. Nous sommes tous ces jeunes qui ont perdu la vie ou qui se sont retrouvés dans des situations difficiles. Soyons dans un élan de co-construction. Disons les vérités, nommons les choses et que celui qui doit prendre la décision, la prenne ». L'on a compris qu'il n'était pas très à l'aise dans son argumentation.

Quant à Cheikh Yérim Seck, même s’il a affirmé avoir des liens avec le marabout, a tout de même évoqué quelques principes relatifs à la protection des enfants. « La responsabilité implique que même quand vous n’êtes pas au courant, cela ne vous dédouane point. On a eu des rapports, le marabout et moi. Mais s’il m’avait dit qu’il s’occupait des enfants d’autrui, je lui aurais dit de ne pas s’en mêler. Tel que je connais le marabout et sa manière de vivre, je ne crois pas qu’il ait le temps à consacrer à des enfants. Quand on te confie des responsabilités, c’est énorme. Et d’après ce que j’ai entendu, le marabout ignorait beaucoup de choses. Il faut qu’on change de culture. Quand on décide de confier des enfants, il faudrait déjà qu’ils vous appartiennent. Les enfants appartiennent à la nation. Ceux qui mettent les enfants au monde, doivent s’en occuper. Quelles que soient les difficultés de la vie, c’est toujours mieux que les gens vivent à côté de leurs deux parents. Cela participe de son équilibre », a dit le journaliste.

Loin des commentaires à charge contre Serigne Modou Kara et ses centres de redressement, Docteur Babacar Niang, directeur de "Suma Assistance" a fait sur Tfm un témoignage qui déconstruit toutes les thèses développées jusqu’ici. Invité de « Soir d’Info » du vendredi 4 décembre, ce professionnel de la santé partage son expérience, celle de son fils, bref celle de toute une famille. Pourtant, en l’interpellant sur cette actualité brûlante, la journaliste Ndèye Arame Touré ne se doutait certainement pas des révélations auxquelles elle allait avoir droit. «J’interpelle le professionnel de santé que vous êtes. Quelle est votre réaction suite aux découvertes faites par la gendarmerie dans les centres de Serigne Modou Kara ?», insiste la journaliste. Et la réponse tombe nette. Surprenante et précise. «Mon fils a fait deux overdoses. D’ailleurs, on a failli le perdre. J’ai cherché partout comment le sauver, en vain. C’est ainsi que j’ai entendu parler des centres de Serigne Modou Kara. Et je me suis rendu à celui de Guédiawaye. Ce, en prenant la précaution de passer au commissariat. Le commissaire m’a reçu dans son bureau et m’a assuré qu’il n’a jamais entendu de problèmes dans ce centre», dit-il. Avant de poursuivre : «Quand je suis allé dans le centre, on m’a montré un registre où sont inscrites toutes les conditions d’accès. J’ai payé 20.000 francs plus quelques autres frais. Et c’est dans ce centre qu’il a été sauvé. Aujourd’hui, mon fils est en troisième année dans une école de communication.» Toutefois, le directeur de Suma Assistance admet qu’il peut y avoir des dérives dans ces centres. Justement parce qu’il y a de la misère sociale, du dénuement, des gens en manque…

Comble du désespoir ! Que penser lorsqu’un professionnel de santé aussi connu, en arrive à recourir à cette méthode ? Cela veut tout simplement dire que le désespoir est profond. Imaginez alors des gens qui ne sont tout simplement pas dans le milieu de la santé et n’ont aucune relation dans un pays où rien ne semble se dérouler normalement.

Quoi qu'il en soit, ce lundi 7 décembre, le juge d’instruction du 8e cabinet a placé sous mandat de dépôt, 45 personnes arrêtées dans l’affaire dite des centres de redressement et de rééducation de Serigne Modou Kara. Ces responsables de “Kara sécurité” sont inculpés pour association de malfaiteurs, traite de personnes commises en réunion, séquestrations commises avec actes de tortures corporelles, blanchiment de capitaux, détention illégale d’armes. Outre ces préventions, deux individus dans le groupe, ont été inculpés pour vol en réunion et un autre pour trafic de drogue. En revanche, Babacar Diao dit Pépé qui leur avait loué une maison à la zone B, a été placé sous contrôle judiciaire. Ce, après qu’il a été inculpé de recel de malfaiteurs.

Qu’on ne nous dise surtout pas que l’Etat n’était pas au courant. Il convient ainsi de souligner, à titre de rappel, qu’il y avait eu, en avril 2006, un meurtre à l’hôtel Cap-ouest. Des malfaiteurs avaient étranglé un vigile jusqu’à ce que mort s’ensuivît. Une enquête de la Dic avait alors conclu que les quatre meurtriers étaient des disciples de Serigne Modou Kara. Les investigations menées en 2007 les avaient conduit au centre de redressement de Guédiawaye. Et une opération faite avec le renfort de la Brigade d'Intervention polyvalente (BIP) pour aller cueillir les présumés coupables. Trois (3) personnes avaient ainsi été arrêtées, la 4ème avait toutefois réussi à s’échapper. Parmi celles qui avaient été arrêtées, figurait Babacar Diao dit Pépé et une personne qui fait partie des 46 personnes interpelées dans le cadre de ce nouveau dossier des centres de redressement de Kara.

Dans cette affaire, les circonstances de l’enquête remontent entre le 26 et le 28 novembre quand les éléments de la Section de recherches ont effectué des descentes dans plusieurs endroits identifiés comme des centres de redressement. Ils tomberont sur des scènes insoutenables de personnes emprisonnées dans des conditions d’un autre âge. Le reste se passe de commentaires. Ce sont donc au total, 46 personnes qui avaient été interpellées dont 6 à Ouakam, 13 à Guédiawaye, 20 à la Zone B et 4 à Malika. Déférés au parquet le mercredi 2 décembre, ils avaient tous déclaré avoir agi sur ordre de leur guide à qui ils remettaient l’argent des centres.

Nous ne pouvions pas ne pas évoquer ces milices avec ces gros bras en uniformes que l’on peut retrouver dans le milieu politique et confrérique. Une autre équation. Assurer une mission de sécurité, nécessite d’un point de vue légal, une autorisation administrative préalable. La détention d’arme et le port d’arme, requièrent encore d’autres types d'autorisations. La responsabilité de l’Etat est en tout cas interpellée dans beaucoup d’affaires, notamment sur la question de l’emploi des jeunes candidats à l’émigration clandestine, des inondations, des licences de pêche, de la covid, etc.

PS : Ce qu'il convient de noter, c'est qu'au regard du déroulement de l'émission "Jakarloo", il est souhaitable qu'elle ne soit pas réduit à une tribune où les chroniqueurs viennent gérer leur image, chercher à redorer leur blason ou défendre des amis, leurs bords politiques ou confréries d'appartenance. C'est un moment de grande écoute au cours duquel, les téléspectateurs s'attendent à avoir des éclairages et explications dans le but de se faire une meilleure opinion sur les sujets de société et du moment étant entendu que les acteurs rebondissent sur l'actualité en tentant de la commenter, tout en apportant une valeur ajoutée avec des invités concernés ou experts dans leurs domaines. Ceux-là attendent ainsi des commentaires éclairés, des opinions sincères, objectives et impartiales. A charge pour les journalistes présents sur le plateau, de combler le côté factuel que n'ont pas forcément les chroniqueurs. Sans oublier toutefois une mise en perspective de l'information. Le contraire ne ferait que faire perdre à l'émission sa crédibilité que ses acteurs doivent s'évertuer à voir accroître tous les vendredis. Qu'on ne prenne surtout pas les téléspectateurs pour des demeurés. Ils savant décrypter les attitudes et les postures des uns et des autres..