NETTALI.COM- Suite à sa nomination au poste de président du Conseil économique, social et environnemental, Idrissa Seck a fait face à la presse. Il a ironisé en direction d'une certaine opposition qui, selon ses dires, tente d'utiliser la situation née du coronavirus pour tenter de fragiliser le régime en place. 

« Après plusieurs mois d’échanges dans le cadre du dialogue national comme au cours de plusieurs rencontres en tête à tête avec le président de la République, après une analyse lucide et sereine du contexte international africain et sous régional et national, la nécessité nous est clairement apparue de répondre positivement à l’appel du président de la République pour une union de l’ensemble des forces vives de la nation pour mieux faire face aux défis du moment », a déclaré Idrissa Seck entouré des deux nouveaux ministres de Rewmi.

Il explique que « des intelligences lui avaient demandé de choisir un autre chemin, celui d’une opposition radicale en utilisant les interrogations et les inquiétudes des populations nées du contexte de la crise pour fragiliser le régime en place et en tirer profit ». Mais, il renseigne n’avoir pas choisi ce chemin. « J’ai choisi le chemin d’une implication directe et personnelle pour participer aux efforts qui nous incombent à tous pour redresser le pays. Nous avons fait le choix responsable de répondre positivement à l’appel du président d’unir l’ensemble des forces vives de la Nation. Ce n’était pas facile mais nous y sommes arrivés », a confié nouveau le président du Conseil économique social et environnemental. Qui en appelle à l’unité en soutenant que « tout le monde doit s’impliquer dans la politique de l’Etat pour sortir le Sénégal de la crise dans laquelle il se trouve et qui n’épargne pas les grandes économies, nos partenaires ».

« Ce sont des sacrifices qu’il faut faire », dit-il en expliquant le choix d’accompagner le régime. « Ce n’était pas évident de prendre cette décision parce que certains n’étaient pas d’accord mais c’est un devoir que je dois rendre service à mon pays. Nous avons fait le choix de répondre à l’appel du président de la République », argumente Idrissa Seck non sans utiliser un langage imagé. « En quoi un leader politique est-il plus méritant qu’un jeune de 20 ans enrôlé dans l’armée qui court le risque d’être tué ?»,s’interroge-t-il.