NETTALI.COM-Invité de l'émission Jury du dimanche, Mouhamed Moustapha Diagne, coordonnateur Macky 2012, s'est prononcé sur le futur gouvernement qui sera publié ce dimanche. Il a écarté toute brouille entre le chef de l'Etat et Aminata Touré et veut que le prochain attelage puisse restaurer l'espoir chez les jeunes.  

C’est toujours le suspense. Les Sénégalais sont toujours dans l’attente du nouveau gouvernement après que l’ancien a été dissout par le président de la République lors du dernier Conseil des ministres. Invité du Jury du dimanche, Mouhamed Moustapha Diagne, directeur de la formation et porte-parole du ministère de l’Education nationale, a été interpellé sur cette dissolution et ses attentes par rapport au nouveau gouvernement. « Nous attendons ce gouvernement avec beaucoup de sérénité parce que des gouvernement, on en forme tout le temps et on les dissout tout le temps. La pandémie, l’émigration irrégulière et les inondations sont des facteurs qui peuvent pousser le président de la République à changer d’équipe pour arriver à résoudre les problèmes des Sénégalais », a-t-il expliqué.

Avant d’ajouter : « il faut que le prochain gouvernement puisse restaurer l’espoir chez ces jeunes-là afin qu’ils comprennent qu’il est possible de travailler au Sénégal et d’y réussir. Et qu’ils sachent que bientôt le Sénégal va changer de visage ». En effet, tout comme la dissolution du gouvernement, Aminata Touré, présidente du Conseil économique social et environnemental a été démise de ses fonctions. Mais pour Mouhamed Moustapha Diagne, il n’y a pas de crise entre cette dernière et le président de la République même si, avoue-t-il, ils ont eu des frictions par le passé.

« Je pense que ça pourrait relever d’une volonté de redéploiement. Je ne pense pas qu’elle quitte définitivement le navire. Je suis un peu surpris de la décision mais je pense qu’elle sera redéployée ailleurs. Il n’y a pas de crise entre les deux. Macky Sall est quelqu’un qui ne se sépare pas facilement de ses alliés. Mais en matière d’Etat il n’y a pas d’état d’âme, c’est l’intérêt général qui prime sur tout. La politique c’est des rencontres et des départs, selon les contextes », indique-t-il.