NETTALI.COM – Le directeur du centre hospitalier Abass Ndao est dans le collimateur des syndicalistes de And Gueusseum. Mécontents du sort des travailleurs, ces derniers ont décrété une grève, qui prend effet à compter de ce mercredi.

Face à la presse hier, les syndicalistes d’And Gueusseum ont dénoncé la situation que vivent depuis plus d’un mois des travailleurs du centre hospitalier Abass Ndao (Chan), à cause de leur directeur Dr El Hadj Magatte Seck. “Le Chan souffre de la gestion du directeur et son staff qui font dans le tâtonnement. Spécialiste des marchés, le directeur, qui est à son premier essai dans une structure hospitalière de troisième niveau, ne sait plus où mettre les pieds’’, déplorent-ils

Ces syndicalistes, au-delà des dettes sociales, disent dénoncer “les recrutements abusifs des prestataires, le maintien des retraités avec des contrats spéciaux de 500 000 F/mois, le refus d’apurer le reliquat des salaires de 59 agents, l’octroi d’une prime mensuelle d’un million au SAF, le manque criard de matériel, les incendies répétitifs et affaissement de plafonds de bâtiment dont les travaux sont mal exécutés, la transformation de l’hôpital en une usine de fabrique de pavages l’affectation arbitraire de la représentante du Personnel (RP), etc’’.

Toutes choses qui font qu’ils exigent “un audit indépendant de la structure’’.

Ces travailleurs déclencher une grève aujourd’hui et demain jeudi 1er octobre, avec respect des urgences et du service minimum. Une évaluation de cette action est prévue le vendredi à 11 h. Ils ont été déçus par le Conseil d’administration (CA) de l’hôpital. Ce dernier devait statuer sur le cas de la représentante du personnel, mais il n’a “malheureusement pas adopté une position claire. Bien au contraire, nous constatons, pour le déplorer, l’attitude du vice-PCA qui joue au dilatoire et à la diversion en convoquant une séance ce mardi 29 septembre à l’insu du personnel, sans convoquer encore une fois la représentante légalement élue par le personnel de l’hôpital Abass Ndao. Cette attitude déplorable constitue, à nos yeux, une rupture de son engagement vis-àvis des partenaires sociaux que nous sommes’’.