NETTALI.COM - Pour marquer l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015, le journal a remis en " une " les caricatures de Mahomet, qui avaient fait de l’hebdomadaire une cible des djihadistes.

Dix-neuf ans après les attentats du 11 septembre, quelques jours après l’ouverture du procès historique des attentats de janvier 2015 qui ont notamment visé Charlie Hebdo, Al-Qaida menace d’attaquer de nouveau la rédaction de l’hebdomadaire satirique français, rapporte le groupe américain Site, spécialisé dans la surveillance des organisations djihadistes.

Le raid meurtrier contre Charlie Hebdo " n’était pas un incident ponctuel ", prévient l’organisation djihadiste dans sa revue publiée ce vendredi, en évoquant les " héroïques frères Kouachi ", auteurs de l’attaque, qu’ils avaient revendiquée au nom d’Al-Qaida dans la péninsule arabique (AQPA) avant d’être tués par les forces de l’ordre.

Pour marquer l’ouverture du procès à Paris des attentats contre Charlie Hebdo, à Montrouge et à l’Hyper Cacher ayant fait 17 morts en janvier 2015, le journal satirique a remis en " une " les caricatures de Mahomet, qui avaient fait de l’hebdomadaire une cible des djihadistes.

Menaces de l’EI

Le président Macron a " donné son feu vert " à cette réédition, accuse encore Al-Qaida. " Si votre liberté d’expression ne respecte aucune limite, préparez-vous à vous confronter à la liberté de nos actions ", menace l’organisation djihadiste dans sa publication. Toujours selon Site, un média affilié à l’organisation djihadiste Etat islamique a également menacé Charlie Hebdo de représailles début septembre, après la republication de ses caricatures de Mahomet.

Au procès qui vient de s’ouvrir, quatorze accusés, dont trois jugés par défaut, sont soupçonnés à des degrés divers de soutien logistique aux frères Saïd et Chérif Kouachi, et à Amédy Coulibaly, auteurs des tueries qui avaient fait 17 morts, entre le 7 et le 9 janvier 2015, et suscité une manifestation monstre contre le terrorisme le 11 janvier en France, avec plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement étrangers.

Le Monde