NETTALI.COM- Le président de la République a encore sa place au sein du Conseil supérieur de la magistrature ( Csm). C’est l’avis du ministre de la Justice.

 Contrairement à l’Union des magistrats sénégalais ( Ums), le Garde des Sceaux ne souhaite pas que le chef de l’Etat quitte le Conseil supérieur de la magistrature ( Csm). Il a fait la plaidoirie, devant le Jury du dimanche sur Iradio (90.3). « D’après notre Constitution, c’est le chef de l’Etat, le président de la République qui est le président du Conseil supérieur de la magistrature et c’est le Garde des Sceaux qui est son vice-président. Notre Constitution en a décidé. Cela ne changera pas. Je ne souhaite pas que cela change. Cela ne fait pas partie des réformes envisagées ni des idées que j’ai », a défendu le ministre de la Justice.

Toutefois, Me Malick Sall précise que « tous les magistrats de bonne foi savent que le président de la République n’intervient pas dans la promotion des magistrats. « Le président de la République et son garde des Sceaux ont seulement défini les règles mais le choix des hommes a été laissé aux magistrats. Parce que tout simplement nous ne les connaissons pas », clarifie-t-il.

Pour ce qui est de la nomination de Cheikh Tidiane Coulibaly à la tête de la présidence de la Cour suprême, le ministre soutient qu’elle est juste. D’autant plus que ce denier est l’un des plus anciens magistrats de ce pays. Mieux, il est un magistrat aux qualités et à la moralité reconnues. « Il fait l’unanimité. C’est un homme intègre qui remplit tous les critères de compétence et de moralité. C’aurait été injuste et indéfendable de choisir quelqu’un d’autre. Les magistrats, sans aucune exception, ont salué cette mesure », s’enorgueillit-il.

Quant à Demba Kandji, il a expliqué que celui-ci a fait plus de dix ans comme premier président de la Cour d’appel et, il voulait quitter ce poste parce qu’il estimait qu’il n’avait plus rien à prouver. « Donc, il a quitté pour être détaché provisoirement pour être détaché et à moins terme, il prendra le poste de médiateur de la République », dit-il.