NETTALI.COM - Le bureau de la Coalition pour la santé et l’action sociale (Cosas) a procédé à l’évaluation de la gestion du coronavirus, deux mois après son entrée au Sénégal. Ainsi, dans une note rendue publique, la coalition a, compte tenu de l’augmentation des cas, notamment ceux issus de la transmission communautaire, fait quelques propositions.

Dans un communiqué, la Cosas invite les autorités sanitaires a “privilégier une approche ‘bottom-up’ et instaurer des relations de confiance entre les citoyens, les élites et l’État central. Assurer une plus grande implication des acteurs communautaires, constituer des groupes de riposte communautaire en tablant sur la diversité des acteurs communautaires (CDS, élus locaux, relais communautaires, ‘badjenu gox’... CVACI)’’.

La coalition propose également l’adoption d’une stratégie de dépistage plus active, sur la base de la cartographie des cas communautaires, en privilégiant les zones les plus atteintes… Par ailleurs, pour des raisons éthiques, la Cosas précise qu’elle refuse d’envisager la circulation du virus au sein de la communauté. “Ce qui pourrait mettre en danger la vie de tous, mais plus particulièrement celle des sujets vulnérables, soit en raison de leur âge avancé et/ou à cause des comorbidités qu’ils pourraient présenter’’, avertit la Coalition pour la santé et l’action sociale.

Ainsi, en vue de protéger les populations contre la maladie, la coalition estime qu’il faudrait poursuivre l’application des gestes barrières, dont principalement le lavage des mains et le port du masque. “Ceci afin de ralentir la progression de la pandémie et d’atténuer ses répercussions gravissimes dans la sphère socio-économique, en cherchant à éviter d’en arriver à des mesures drastiques (confinement généralisé, confinement partiel, restriction des déplacements à différents niveaux...)’’, prévient la coalition.