NETTALI. COM- La présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie était, ce dimanche, l'invitée du  Jury du dimanche, sur I-radio. Au sujet des attaques contre l’ancien directeur général de la société d’électricité, l’ex-ministre de la Femme, sous la présidence de Abdoulaye Wade, est d’avis que ce dernier est promu ministre du Pétrole et des énergies, grâce aux actes qu’ils a posés à la tête de la Senelec.

Aïda Mbodj est contre la privatisation des entreprises sénégalaises. Elle a affiché cette position à l'émission Jury du dimanche. L’ex-ministre d’Etat, en charge de la  Femme est d’avis que « l’eau est un liquide précieux qui ne doit pas être gérée par des étrangers ».

Sur la part de l’actionnariat réclamée par les travailleurs de la Sde, la députée indique que les 10% accordés par l’Etat sont infimes. « Il faut qu’on pense davantage aux travailleurs. Car, il ne faudrait pas que les étrangers se substituent à une entreprise nationale. »

Sur la politique de filialisation concernant la boite, la présidente de l’Alliance nationale pour la démocratie prévient : « La Senelec va vers la privatisation. Je suis contre la privatisation. Nous n’avons pas le droit de laisser nos sociétés à des étrangers surtout avec les découvertes de pétrole et de gaz. L’Etat du Sénégal doit beaucoup d’argent à la Senelec. Et, au lieu de prendre ses responsabilités, l’Etat est en train de se décharger sur les Sénégalais qui ne sont pas prêts. L’Etat doit payer ses dettes pour permettre à la Senelec de donner un service de qualité ».

S'agissant des accusations portées dernièrement contre l’ancien directeur de la Senelec devenu ministre de l’Energie, Aïda Mboji en appelle à la responsabilité du chef de l’Etat. « C’est le Président Macky Sall qui a fait de lui un ministre en guise de récompense pour le travail effectué à la tête de la direction de la Senelec. Donc, si Macky le nomme ministre, c’est parce qu’il a posé des actions à la Senelec ».

Au rayon de la politique énergétique, l’ancienne ministre sous Abdoulaye Wade propose le renforcement de la recherche pour trouver les alternatives. Selon elle, il faut aller vers une démarche inclusive. Ce, d’autant qu’au Sénégal il y a des profils capables de gérer les ressources du pays. « Il est temps de rassurer tout le monde surtout ceux qui ont accepté de participer au dialogue national. Il faut associer tout le monde, faire les choses dans la transparence et rendre compte. »