NETTALI.COM- Invité à l'émission " Jury du dimanche", le Directeur général de la SENELEC a démenti avoir commandité un audit de la boite. Il a soutenu qu'il n'en a même pas besoin.

Le directeur général de la Senelec a soutenu qu'il n'a pas besoin d'ordonner un audit pour la structure qu'il dirige. " Je n'ai pas besoin d'audit parce que lorsque j’ai quitté la Senelec pour aller au ministère de Maïmouna Ndoye Seck comme conseiller technique en 2013, elle m’a fait confiance pour me nommer administrateur de Senelec. Aujourd’hui, j’ai une situation à la Senelec qui me permet d’avancer et de m’accorder sur les priorités que le président de la République nous a fixés parce qu’avant, il n’y avait pas d’électricité et cela coûtait très cher", s'est il justifié.

Selon lui, l’objectif est de baisser les coûts de production pour atteindre l’accès universel en 2025 étant donné qu'ils sont à 42% dans le monde rural et entre 90 et 95% dans le milieu citadin, soit en moyenne 60%. "C’est suffisamment motivant, c’est pourquoi il est important que les clients soient avec nous pour accompagner l’Etat et la Senelec pour avoir l'électricité à moindre coût", a-t-il soutenu.

Interpellé sur une éventuelle privatisation de l'entreprise publique,  il a répondu : "je n’ai pas de fixation, car c’est une décision de l’Etat que nous accompagnerons dans tous les cas de figure mais, le plus important, la réforme est engagée" ." Ce que nous devons savoir, ce n'est pas la réforme qui va baisser le prix du Kilowatt heure appliquée à l’électricité, mais c'est l’arrivée du gaz en 2023", argumente-t-il, encore.

Il ajoute : "c’est pourquoi nous demandons aux consommateurs de tenir durant cette période transitoire car nos coûts de production sur les tarifs vont baisser à 40%".