NETTALI. COM-  Le promoteur de la Cité Touba Renaissance, Mbackiyou Faye est condamné à améliorer le cadre de vie de la localité. Telle est en tout cas la sentence du Tribunal qui a rendu sa décision ce lundi 18 novembre 2019.

L’Association des propriétaires et résidents de la Cité Touba Renaissance communément appelée Cité Mbackiyou Faye, a gagné son bras de fer judiciaire. Mbackiyou Faye, promoteur de cette localité sise aux Mamelles (Ouakam) a été condamné par le juge des référés  à effectuer les travaux d'assainissement réclamés par les habitants. Une décision toutefois assortie d'une astreinte de paiement de 200.000 F CFA par jour de retard.
Pour rappel, c'est de guerre lasse que  l'Association des propriétaires et résidents de la cité avaient saisi la justice.  "Nous avons sollicité et interpellé toutes les autorités à savoir la mairie, l’urbanisme, l’ONAS, le promoteur (Mbackiyou Faye), mais rien n’a été fait. Ils se rejettent la balle. A l’heure actuelle, la cité est infestée de moustiques sans parler des eaux usées qui dégagent au quotidien, une odeur nauséabonde. Du coup, un problème de santé publique se pose. Nous voulons éviter le pire avant l’arrivée de l’hivernage », déclarait le président de l'association, Ibra Diakhaté, au cours d'une conférence de presse tenue, en mai dernier.

Diakhaté n’avait d’ailleurs pas manqué de lister les autre points les opposant au promoteur Mbackiyou Faye. « La Cité manque d’assainissement, elle n’est pas viabilisée, relativement au bitumage des routes, à l’électrification, l’évacuation des eaux. Pire, notre cité n’a pas d’espace public. En effet, l’espace commun initial a été morcelé et vendu par le promoteur. Le seul espace commun qui reste, est le lieu où l’on tient ce point de presse et cet espace est une propriété privée du promoteur », faisait-il remarquer.

A la question des journalistes présents à cette conférence de presse, à savoir les propriétaires et résidents avaient interpellé le promoteur, le président de l’Association avait répondait en ces termes : « Il y a quatre mois de cela, le promoteur nous avait reçus et avait promis de régler ces problèmes. Il s’était engagé à s’atteler au bitumage des routes, à élargir le chemin d’accès qui est très étroit. Mais il tarde à respecter ses engagements. Donc nous lançons un cri du cœur, nous voulons qu’il rende agréable notre cité car il y a une bombe qui dort ici ».

Un statu qui avait conduit les résidents et propriétaires à saisir la justice.