NETTALI.COM – Idrissa Seck, Pape Diop, El hadji Malick Gackou et compagnie ont décidé de mettre sur pied un nouveau cadre de concertation de l’opposition. Une initiative à laquelle ils n’ont pas convié le Parti démocratique sénégalais (Pds). A cette «offense», les libéraux préfèrent répondre par le mépris.

 Le Parti démocratique sénégalais (Pds) a beau être le premier parti d’opposition du Sénégal, Idrissa Seck, Pape Diop, El hadji Malick Gackou et compagnie n’ont pas jugé nécessaire de le convier à l’initiative visant à mettre sur pied un nouveau cadre de concertation de l’opposition. Certains y voient même une façon, pour ces derniers, de contrer les retrouvailles qui se dessinent entre Me Abdoulaye Wade et Macky Sall. Et la pilule ne passe pas du côté des libéraux.

«Le Pds ne fait pas partie des formations politiques qui ont constitué ce nouveau cadre de concertation de l’opposition», confirme Bara Gaye, un des secrétaires généraux adjoints de la formation libérale, en marge d’une finale de football dans la ville de Kébémer. Ce fidèle de Karim Wade rappelle que «le Pds est dans un autre cadre, notamment le Front national de résistance». Alors pourquoi le Pds n’est pas membre du nouveau cadre de concertation ? Bara Gaye se veut clair. Affichant une indifférence qui frise le mépris, il lance : «Il faut poser la question à ces gens qui ont créé ce cadre de concertation.» «C’est à eux de dire le pourquoi de ce cadre et pourquoi ils n’ont pas jugé nécessaire d’impliquer le Pds», insiste-t-il. Avant de souligner : «Nous n’avons pas d’explication à ça. Il faut demander aux initiateurs de ce projet.»

Bara Gaye est par ailleurs revenu sur les derniers développements de l’affaire Karim Wade. Et c’est pour rappeler : «Le comité des droits de l’homme des Nations unies a exigé que M. Karim Wade soit réhabilité et qu’il soit indemnisé. Nous avons toujours demandé cela. D’autant que nous n’avons jamais accepté la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) pour juger une personnalité qui a eu à occuper de hautes responsabilités dans ce pays.» «Alors, poursuit-il, nous ne pouvons que remercier le Bon Dieu si la communauté internationale nous donne aujourd’hui gain de cause et demander à l’Etat de se conformer à cette volonté. Parce que le Sénégal ne mérite pas d’être la risée du monde surtout sur le plan des droits de l’homme