NETTALI.COM - Le taux d’endettement en pourcentage du Pib s’établit à 52,5 % en 2018. Le ministère en charge de l’Economie en déduit que le Sénégal est loin de la ligne rouge, car ce pourcentage demeure en dessous de la norme communautaire fixée à 70 % du Pib.  

On a assisté au Sénégal à un accroissement de la dette publique. C’est ce nous tenons de la Revue annuelle conjointe 2019 du ministère de l’Economie et des Finances publiée hier, lundi. « En fin 2018, l’encours de la dette publique se situe provisoirement à 7 039,6 milliards de F Cfa, contre 5 848,5 milliards de F Cfa en 2017, soit une hausse de 20,4 %. Il est composé de 6 152,4 milliards de F Cfa de dette extérieure (soit 87,4 %) et 887,2 milliards de F Cfa de dette intérieure (soit 12,6 %) », informe le document.

Notre source mentionne que « le taux d’endettement en pourcentage du Pib a augmenté de 10,1 % passant de 47,7 % du Pib en 2017 à 52,5 % ». « Il demeure en dessous de la norme communautaire fixée à 70 % du Pib », selon la Rac.

Les ordonnancements au titre du service de la dette publique sont estimés à 951,6 milliards de F Cfa, dont 458,2 milliards pour la dette extérieure. Celle intérieure y a une part estimée à 488,1 milliards.

Il nous est revenu que le service de la dette publique extérieure, en 2018, devrait représenter respectivement 17 % des recettes budgétaires et 12,5 % des exportations de biens et services, contre des plafonds de 22 et 25 % retenus dans le cadre de l’analyse de viabilité de la dette publique.

« Les contraintes qui plombent la gestion des finances publiques sont relatives au faible portage institutionnel des réformes, à la faible dotation des secteurs sociaux et de gouvernance, au niveau élevé des dépenses fiscales et à la faiblesse du dispositif de contrôle interne », explique le ministre de l’Economie.