NETTALI.COM - Réagissant, suite à la victoire à l'arrachée du Sénégal contre le Mozambique (60-57), Cheikh Sarr, le coach du Sénégal a fait savoir que "si le Sénégal agit comme cela avec le Nigéria, c'est fini". IL n'a toutefois pas manqué d'insister sur le mental qui doit prévaloir pour aborder ce match.

C’est comme si on était dans un rêve. Marquer 19 points (4e quart-temps), ce qui n’est jamais arrivé avec une excellente équipe du
Mozambique. Elles savent vraiment jouer au basket. On n’a pas été surpris, mais on a été légers. On a manqué de réussite, on nous a dominés complètement dans la raquette avec les rebonds qui passaient de gauche à droite. On pensait rêver. Mais je pense qu’on a été réveillé avec une très bonne surprise.’’, a commenté Cheikh Sarr à la fin du match, comme pour dire que cette victoire l'a été de justesse.

"Jusqu’à maintenant, c’est la folie. Revenir et mettre 60 points, alors qu’on avait un déficit de 16 points, ce n’est pas évident. On a sorti la grosse artillerie en défense pour contenir l’équipe de Mozambique qui a d’excellentes joueuses arrières, les retarder jusqu’à 15 secondes et les attaquer. Les erreurs qu’on a faites là, si on devait jouer le lendemain, on perd le match. Cela arrive une fois dans une vie. Emotionnellement,
les filles allaient en revenir difficilement. Jusqu’à demain (samedi) même le jour du match, l’émotion sera toujours là. Mais c’est une bonne alerte pour nous, pour bien entrer dans les matches. On a fait deux, voire trois matchs où on est rentré difficilement. Aujourd’hui, c’est arrivé et au moment où s’y attendait le moins, toute une mi-temps. A l’intérieur, on a fait un très mauvais travail. Après, c’est les arrières et les ailières qui se sont réveillées pour prendre les choses en main. On a diminué les tailles en mettant des postes 4 au poste 5 pour se battre contre les pivots adverses. La joueuse mozambicaine, Leia Dongue, c’est un monstre. Personne ne peut l’arrêter. Mais, émotionnellement,
c’est vrai qu’il y en avait. On va travailler demain pour revenir.’’, a ajouté le coach Sarr qui n'a pas manqué d'assimiler la situation du Sénégal contre la Mozambique, à celle contre la Centrafrique, match pendant lequel le Sénégal avait traîné un déficit de 24 points à la mi-temps.

“Le Nigeria, c’est l’équipe à battre. Aujourd’hui, le Mozambique a pris 14 rebonds plus que nous, c’est énorme. Si on fait pareil contre le Nigeria, c’est fini. On va travailler sur le plan psychologique, faire des évaluations sur le plan mental. Après, on va faire de l’activation et travailler à l’entrainement demain, après visionnage de leur système de jeu. On a presque épuisé tous nos systèmes aujourd’hui. C’est de bonne guerre. On va aussi fatiguer le Nigeria qui va passer son temps à travailler toute la nuit comme nous.’’, a fait savoir M. Sarr.