NETTALI.COM – La finale de la CAN 2019 a été marquée par un changement d’arbitre. Alors que plusieurs médias avaient annoncé l’arbitre sud-africain, Victor Gomez, la CAF a, de son côté, désigné le camerounais Alioum Alioum à 48h de la finale Sénégal – Algérie.
Le changement d’arbitre à la dernière minute avait suscité une vive polémique, surtout sur les réseaux sociaux. Beaucoup d’internautes craignaient une manipulation face à ce fait qui laissait dubitatifs plus d’un. Alors pourquoi changer d’arbitre à deux jours de la finale ?
Le président de la commission d’arbitrage de la CAF, Souleyman Waberi, dégage en touche l’idée de changement d’arbitre.
« La commission des arbitres n’avait pas nommé l’arbitre pour la finale avant le match pour la 3e place. J’ai été très choqué, comme tout le monde, de voir l’annonce avec Victor Gomes sur les réseaux sociaux de la CAF. Dès que je l’ai vu, je suis allé voir Anthony Baffoe (secrétaire général adjoint de la CAF) et lui ai demandé qui a donné le droit à la Cellule communication de faire une telle annonce. Il en a aussi été surpris », a expliqué Souleyman Waberi au journaliste de la BBC, Osasu Obayiuwana. A l’en croire, cette affaire n’est qu’une simple bourde imputable au service communication.
« Nous avons ensuite dû ordonner que ces tweets soient retirés de tous nos réseaux sociaux. Ce genre d’erreur ne devrait jamais se produire. Mais l’annonce de Gomes n’est jamais venue de la Commission des arbitres. Nous devons améliorer notre communication. Ce qui s’est passé n’est pas acceptable et les gens ont le droit de nous critiquer pour cela », s’explique l’agent de la CAF.
Pour rappel, l’an dernier, l’officiel Victor Gomez avait dénoncé une tentative de corruption lors de la rencontre Plateau United – USM Alger lors du barrage aller de la Coupe CAF. Il révélait avoir reçu une proposition de l’ordre de 30.000 dollars de la part d’un homme et avait fait éclater le scandale au grand jour.
Selon nos informations, cette supposée corruption était mal vue par les Algériens, accusés d'avoir mis la pression pour que la CAF change d’arbitre au dernier moment. Même si la confédération réfute toujours la thèse du changement d’arbitre.