NETTALI.COM – La polémique autour du T-shirt de l’artiste Waly Seck avec le drapeau de la «Gay Pride», selon certains, est loin de s’estomper. Malgré la sortie de Thione Seck, un collectif composé de plusieurs organisations religieuses appelle à un vaste rassemblement dimanche prochain pour barrer la route à la promotion des antivaleurs.

 

Thione Seck a beau expliquer le geste de son fils, la polémique ne s’arrête pas. Après les sorties de l’Ong Jamra et de l’Imam Ahmadou Makhtar Kanté de la mosquée du Point E, c’est au tour du collectif «And samm Jiko Yii» d’entrer dans la danse. Composé de plusieurs organisations religieuses, mais aussi de la société civile, ce collectif appelle à manifester dimanche 21 juillet devant la mosquée inachevée de l’ancien aéroport de Dakar. Les responsables de ladite organisation entendent ainsi «avertir et interpeller les autorités étatiques sur la récurrence d’actes et propos visant à violer la sacralité de nos croyances religieuses, de nos us et coutumes». C’est du moins ce que soutient Adama Mboup, porte-parole du collectif «And samm Jiko yii».  Ce dernier cite d’abord le cas de jeune homme qui, dans une vidéo, piétine le saint coran, mais aussi de l’artiste Ngaka Blindé qui a fait «un clip avec une fille presque nue».

Mais ce qui écœure le plus les membres de ce collectif, c’est le cas du T-shirt du jeune chanteur Waly Seck. Selon eux, l’artiste et fils de Thione Seck a choisi «le moment où il des manifestations internationales pour la cause des homosexuels» pour porter un «T-shirt avec le drapeau des homosexuels». Pire, dénonce Adama Mboup, il l’a fait au cours d’une soirée diffusée en direct à la télévision nationale, la Rts.

En outre, le collectif «And Samm Jiko yii», profitant de l’affaire Oxfam, a tenu à avertir les Organisations non gouvernementales (Ong) qui tentent de faire la promotion de l’homosexualité au Sénégal. «La prochaine fois, nous demanderons l’expulsion directe et immédiate de ces Ong», prévient Adama Mboup. Non sans déplorer «la passivité des autorités étatiques qui n’ont même pas condamné ces actes qui heurtent la morale».