NETTALI.COM - Commentant les rebondissements dans l’affaire Petro-tim, portés par la Bbc dans un documentaire diffusé dimanche, Barthelemy Dias, qui révèle avoir déjà saisi le Sénat américain, promet ainsi de mener le combat sur la scène internationale après la Korité. Car, pense-t-il, le silence du procureur de la République lui démontre «qu’il n’y a pas de justice au Sénégal ».

Le maire de Mermoz-Sacré-cœur a fait une sortie dans la tribune intitulée « Les vidéos de Barthélemy Dias l’officiel » pour commenter les révélations de Bbc, relativement à l’affaire Petro-tim.

« Je suis très peiné. Je ne suis pas surpris. C’est l’une des raisons pour lesquelles j’avais refusé de participer au dialogue politique initié par Macky Sall et Cie. Ils ont pillé les ressources de ce pays. Je félicite Ousmane Sonko pour sa réaction », déclare, d’emblée, ce proche de l’ex-maire de Dakar.

Il révèle avoir déjà écrit au Sénat américain et promet de se rendre à Washington après la Korité pour porter le combat sur la scène internationale.

« (...) Le procureur de la République devait s’auto-saisir.  J’ai toujours dit que le procureur de la République confond la République avec l’Alliance pour la République », dit-il.

« On va démontrer à Macky Sall que le Sénégal n’est pas un royaume. Il n’y a pas une immunité pour un ancien président  de la République. Si un président américain l’avait fait contre le président américain on l’aurait destitué. On parle de 6000 milliards de F CFa. C’est deux fois le budget du Sénégal. Cela veut dire qu’on peut rester deux ans sans travailler et sans payer ni eau ni électricité », argumente encore l’ex-leader des jeunesses socialistes.

Par ailleurs, il s'est prononcé sur le cas Khalifa Sall.

«Que ceux qui négocient avec le président Macky Sall sachent qu’on n’amnistie pas des personnes, on amnistie des faits. Que ceux qui négocient au nom de Khalifa Sall pour sa libération sachent que ce dernier n’est pas demandeur. Il n’y a pas à amnistier des faits pour, à un moment donné, chercher à s’auto-amnistier », dénonce-t-il, encore, tout en fustigeant les poursuites contre Khalifa Sall, dans l’affaire de la caisse d’avance.