NETTALI.COM - Le CPR Dooleel PIT-Sénégal tire la sonnette d’alarme sur une crise qui s’installe au sommet de l’État. Plusieurs signaux, tels que des nominations mal accueillies par la jeunesse patriotique et une “bienveillance abusive envers les dignitaires de l’ancien régime”, contribuent à un malaise grandissant au sein du pouvoir.
Le mouvement dénonce également les lenteurs dans la reddition des comptes. Malgré les explications fournies par l’Union des Magistrats du Sénégal, les auteurs s’interrogent sur “le refus manifeste de transmettre certains dossiers compromettants à la Justice” et sur l’application “sélective et poussive” des conclusions des Assises de la Justice, remises il y a plus d’un an.
Selon le CPR, les actes posés par la magistrature sont préoccupants, et l’arsenal juridique hérité des régimes précédents, jugé liberticide, n’a pas été réformé comme attendu. La réforme censée faire de la liberté la règle tarde à se concrétiser.
Au Parlement, même si le Pastef a fait adopter des lois importantes, dont celles sur la nouvelle Ofnac et la protection des lanceurs d’alerte, le parti ne semble pas tirer tous les bénéfices politiques de sa majorité écrasante.
Le CPR dénonce aussi un manque de cohésion entre les institutions, notamment entre la Présidence et la Primature, qualifiées de “fonctionnant en silo”.
La crise interne est devenue visible lors du meeting du 8 novembre, confirmant une alerte déjà lancée en juillet par Ousmane Sonko.





