NETTALI.COM - Un conseiller spécial du président de la République, Bentaleb Sow, a tenu à apporter des précisions, ce week-end, après la publication d’un article qu’il juge “totalement erroné” et “truffé de contre-vérités”.
Dans une longue déclaration rendue publique sous le titre “Rétablir la vérité”, le collaborateur du Chef de l’État affirme avoir été injustement mis en cause dans un récit de presse faisant état d’un incident survenu lors d’un déplacement officiel au Rwanda. “Ce texte, truffé d’inexactitudes et de contre-vérités, m’a prêté des propos que je n’ai jamais tenus et un comportement qui ne saurait m’être attribué”, écrit-il, dénonçant “l’ampleur de la fiction” relayée par certains médias.
Selon sa version, les faits seraient liés à un malentendu survenu avec un motard de la police, “non affecté à ce secteur et censé assurer l’escorte d’un membre du gouvernement”, qui aurait tenté de lui interdire un passage. “Je lui ai répondu avec calme, mais avec la fermeté que requiert la défense du droit. Il n’y eut ni esclandre, ni outrage, ni refus d’obtempérer”, précise-t-il, ajoutant que les agents sur place “l’appelaient par son nom”, preuve selon lui que son identité était connue.
Le fonctionnaire souligne qu’il ne s’est “jamais prévalu de [sa] fonction pour imposer quoi que ce soit” et qu’il demeure “un citoyen respectueux des lois et des forces de l’ordre”.
Il déplore en revanche la “légèreté” de certains organes de presse ayant diffusé “un récit aussi approximatif, sans le moindre recoupement”, tout en saluant “les médias plus précautionneux” qui ont pris le soin de recueillir sa version des faits. “J’avais d’abord choisi de garder le silence, par souci de mesure et de responsabilité (...). Mais face à la persistance de ces fausses allégations, il m’a semblé nécessaire de rétablir la vérité, sans passion ni polémique”, explique-t-il encore.
En conclusion, il dit rester “serein” et “déterminé à servir l’État avec droiture et loyauté”, estimant que “dans le cercle du pouvoir, il n’est pas rare d’être la cible d’attaques parfois injustes”.
