NETTALI.COM - Le projet de loi de finances pour l’année 2026 précise les allocations budgétaires des principales institutions de la République, dans un contexte marqué par la rigueur, la transparence et la maîtrise des dépenses publiques.
Selon le document transmis au Parlement, la Présidence de la République disposera d’un budget global de 56,01 milliards FCFA en autorisations d’engagement et de 17,01 milliards FCFA en crédits de paiement. Cette enveloppe inclut des concours extérieurs, notamment 48 milliards de la Banque africaine de développement (BAD/FAD), 5 milliards de la KfW allemande et 2 milliards de l’Agence française de développement (AFD). Ces ressources serviront au financement des programmes présidentiels liés à la gouvernance, à la coopération et aux projets institutionnels.
La Primature bénéficiera d’une enveloppe de 8,29 milliards FCFA, composée de dons de l’AFD (2,86 milliards), du Fonds mondial (4,17 milliards) et d’un prêt de la Banque islamique de développement (1,25 milliard). Ces fonds permettront d’appuyer la coordination gouvernementale, la réforme de l’administration et le suivi du Plan de redressement économique et social (PRES).
De son côté, l’Assemblée nationale se voit attribuer 25,11 milliards FCFA en autorisations d’engagement et 24,86 milliards FCFA en crédits de paiement, afin de renforcer ses missions législatives, de contrôle et de diplomatie parlementaire.
Au total, ces trois institutions se partagent plus de 100 milliards FCFA, soit une part significative du budget de fonctionnement de l’État. Le gouvernement de Bassirou Diomaye Faye réaffirme ainsi sa volonté de promouvoir une gestion sobre, rigoureuse et transparente des ressources publiques.
Le texte prévoit également un suivi renforcé de l’exécution budgétaire et fixe les plafonds d’emplois à 1 962 agents pour la Présidence et 877 pour la Primature. Ces mesures visent à garantir la redevabilité et la publication régulière des rapports financiers, en cohérence avec la politique d’assainissement des finances publiques.