NETTALI.COM - Le Premier ministre démissionnaire, chargé des affaires courantes, se mue en négociateur de la dernière chance, afin de surmonter les fronde des Républicains et d’éviter de nouvelles élections. La gauche se divise sur la marche à suivre.

Une ultime tentative de rabibochage au sein du "socle commun". Sébastien Lecornu a convié mardi matin, à Matignon, les responsables des partis qui étaient censés gouverner ensemble, jusqu'au ce que ce nouveau cabinet n’implose, sur fond de désaccord sur le casting dévoilé dimanche soir.

Si Gabirel Attal, qui a assuré lundi "ne plus comprendre" les décisions du président de la République, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet sont de la partie, ainsi que les représentants du Modem et de l'UDI, Le patron LR, Bruno Retailleau, n'y participe pas. Il a demandé une rencontre "bilatérale" avec Sébastien Lecornu.

Du côté de la gauche, Marine Tondelier, numéro un des Écologistes, organise une rencontre avec les forces du NFP. Une réunion boycottée par les communistes, qui invoquent la présence de LFI, tout comme par les socialistes, qui se remettent à rêver de Matignon.

Édouard Philippe lâche Macron

Les Républicains ne sont pas les seuls à donner du fil à retordre à Sébastien Lecornu, qui tente de réanimer le "socle commun", et à Emmanuel Macron.

Édouard Philippe, ex-Premier-ministre et patron d'Horizons, pousse le chef de l'État, au micro de RTL, à organiser "une élection présidentielle anticipée".