NETTALI.COM - Les Jeux Olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 arrivent à grands pas et tous les secteurs s'activent. La lutte antidopage figure aussi parmi les chantiers, comme l’a rappelé la visite du président de l’Agence Mondiale Antidopage (AMA), Victor Blanka, à Dakar.
Le président de l’Agence mondiale antidopage (AMA), Witold Banka, est à Dakar dans le cadre de la préparation des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026. Une première en Afrique qui se forge sur tous les plans. Ce vendredi 26 septembre, il a ainsi pu rencontrer la ministre de la Jeunesse et des Sports, Khady Diène Gaye et de jeunes athlètes au stade Léopold Sédar Senghor.
"C’est un réel honneur de voir Victor Blanka ici à Dakar, pour constater ce que nous faisons, nous aider et insister afin que les autorités s’impliquent davantage. Le Sénégal d’avant les JOJ ne sera pas le même que celui d’après, et la lutte contre le dopage fait partie de cette transformation", a déclaré le Dr Mohamed Diop, représentant de l’Organisation Nationale Antidopage du Sénégal (ONADS).
A l'en croire, le Sénégal d’avant les JOJ ne sera pas le même après les JOJ. Et la lutte contre le dopage est concernée par un tel changement. L’ONADS a besoin de l’Etat et du CNOSS.
"Les JOJ, un héritage à préserver"
D’après le président de l’AMA, Witold Banka l’objectif est de vérifier que le Sénégal sera prêt l’année prochaine. "Le Sénégal est une grande nation sportive et cet événement aura un impact positif. La ministre des Sports a compris l’importance d’avoir un programme antidopage et être à jour. On a eu à échanger sur ces questions. Il ne s’agit pas de se cantonner aux JOJ. Il y aura un après JOJ. Le Sénégal sera un pays pionnier. Et ce sera l’héritage le plus important. Il n’y a pas de problème particulier ici, puisqu’étant déjà avancé en la matière. Mais on peut faire mieux. C’est pourquoi, je suis là pour aider à atteindre les objectifs de la campagne antidopage. Il faudrait un budget plus important, plus de contrôles, plus d’experts et non des bénévoles. Je l’ai dit au ministre. Comme ils sont les organisateurs des JOJ, il y a un grand poids sur leurs épaules", a fait savoir le président de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
"L’éducation est très importante. Il est aussi question d’attraper et de punir tous les athlètes tricheurs. On a un outil, ADEL, où les athlètes, coaches et la presse peuvent trouver des informations sur le dopage et même obtenir des certificats après chaque formation. Les athlètes n’ont plus d’excuses, ils ne peuvent plus dire qu’ils n’en savaient rien. Ce site est accessible à tous et c’est leur rôle de s’informer sur le sujet", a ajouté monsieur Banka.
Avec la mobilisation du CNOSS, de l’ONADS, du Ministère des Sports et du COJOJ, le Sénégal entend montrer l’exemple et faire de Dakar 2026 un tournant dans la lutte antidopage en Afrique.