NETTALI.COM - L’autopsie et les analyses toxicologiques menées à l’hôpital Idrissa Pouye de Grand Yoff ont levé le voile sur les circonstances du décès du jeune homme retrouvé dans une auberge aux Parcelles Assainies. La justice a conclu à une mort naturelle, excluant toute implication criminelle.
Le mystère qui entourait la mort de Daouda Trawaré, 23 ans, est désormais dissipé. Retrouvé sans vie le 8 septembre dernier dans une chambre d’auberge aux Parcelles Assainies, le jeune homme avait suscité de vives spéculations après la découverte de traces de sang au niveau du nez et de la bouche.
Dès l’ouverture de l’enquête par la police de Golf Sud, deux témoins clés furent entendus : une prostituée qui se trouvait avec lui et un ami qui l’attendait au bar. Leurs déclarations évoquaient une violente quinte de toux et des vomissements sanglants consécutifs à l’ingestion d’une substance inconnue. Ces éléments avaient renforcé les interrogations sur un éventuel empoisonnement.
Pour clarifier la situation, le corps fut confié aux médecins légistes Pr Chérif Mouhamed Dial et Dr Mamadou Aliou Diallo. Dans leur rapport, rendu public le 10 septembre, ils établissent que le décès est dû à un "choc hémorragique secondaire à une hémoptysie foudroyante associée à une fibrose endomyocardique du ventricule droit". Autrement dit, Trawaré a succombé à une hémorragie interne massive consécutive à un dysfonctionnement cardiaque.
Afin d’éliminer définitivement la thèse criminelle, des prélèvements ont été analysés au Centre antipoison de Fann. Les résultats toxicologiques n’ont révélé aucune trace de substance chimique dans l’organisme du défunt. Face à ces conclusions scientifiques irréfutables, les personnes interpellées dans le cadre de l’enquête ont été relâchées, et la justice a clos le dossier sur une mort naturelle.