NETTALI.COM - Lors de la cérémonie de présentation du Plan de redressement économique et social du Sénégal, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye a appelé à l’action collective et à la mobilisation nationale.
Le chef de l’État a salué le travail de son Premier ministre, Ousmane Sonko, pour l’élaboration de ce document stratégique, le qualifiant de réponse concrète et chiffrée aux défis économiques et sociaux du pays.
« Vous avez fait le choix de la rupture, et nous avons fait le choix de la vérité pour corriger les anomalies », at-il dit, soulignant une ambition claire : tourner la page des pratiques anciennes et poser les bases d’un État responsable et transparent.
« Toute l’ingéniosité de ce plan réside dans le chiffrage précis de ce qui sera fait », a insisté le président.
Parmi les premières mesures prises : la réactivation du Comité national de la dette publique, le vote de lois sur la transparence budgétaire et la rationalisation des dépenses publiques.
Diomaye Faye a aussi révélé que des institutions comme le HCCT et le CESE ont été dissoutes, permettant la réaffectation de leurs budgets à des secteurs prioritaires. « Grâce à cette décision, nous avons pu recruter 2 000 enseignants. C’est cela, le bénéfice direct du redressement pour le peuple », a-t-il fait savoir.
Au-delà des annonces techniques, Bassirou Diomaye Faye a voulu réveiller une conscience nationale. « Ce que nous attendons du peuple sénégalais, c’est de comprendre que nous devons compter d’abord sur nous-mêmes pour sortir de ces difficultés », a-t-il martelé.
Faisant référence aux succès d’autres nations, il a souligné que « ce sont les filles et fils de ces pays qui ont bâti les pays que nous envions ».
Dans la dernière partie de son discours, Diomaye Faye a réaffirmé sa volonté d’impliquer toutes les forces vives de la nation. « Ce que nous envisageons de faire ne se fera pas sans vous, il se fera pour vous, avec vous », a-t-il fait remarquer. Avant d'évoquer les États généraux et autres assises nationales comme preuves d’une gouvernance participative, tournée vers des solutions co-construites.
Le Chef de l’Etat a conclu sur une note d’espoir et de détermination : « Nous sommes en mesure de redresser la situation, et nous avons déjà commencé à le faire. Il n’y a qu’à poursuivre et à consolider les efforts en cours».