NETTALI.COM - Nouveau rebondissement dans l’affaire judiciaire visant El Hadj Babacar Dioum, plus connu sous le pseudonyme de Kocc Barma. Ce mercredi 23 juillet 2025, l’artiste et ancienne danseuse Mbathio Ndiaye s’est officiellement constituée partie civile dans ce dossier sulfureux mêlant cybercriminalité, atteinte à la vie privée et chantage sexuel.

C’est au tribunal de grande instance hors classe de Dakar que la star sénégalaise a déposé, par le biais de son avocat Me Aboubacry Barro, une plainte avec constitution de partie civile adressée au procureur de la République ainsi qu’au doyen des juges d’instruction en charge de l’enquête.

Dans sa plainte, Mbathio Ndiaye accuse Kocc Barma d’avoir diffusé sur Internet des vidéos à caractère sexuel la mettant en cause. Elle soutient également que l’homme, connu pour ses publications controversées sur les réseaux sociaux, lui aurait exercé un chantage, exigeant de l’argent ou des faveurs sexuelles sous peine de rendre ces contenus publics.

« Elle n’a jamais cédé à la pression », indique une source proche du dossier. Au contraire, l’artiste aurait refusé catégoriquement de se soumettre, allant même jusqu’à le défier de publier les vidéos, selon les termes de la plainte.

L'enquête confiée à la Division spéciale de la cybersécurité

La procédure judiciaire suit son cours. La plainte de Mbathio Ndiaye a été transmise à la Division spéciale de la cybersécurité (DSC), qui pilote les investigations. La chanteuse devrait être entendue dans les prochaines heures. Une audition de Kocc Barma, déjà inculpé et placé sous mandat de dépôt, est également prévue. Une confrontation entre les deux parties pourrait avoir lieu en fonction de l’évolution du dossier.

Pour rappel, El Hadj Babacar Dioum est poursuivi pour plusieurs infractions graves, dont diffusion illégale de données à caractère personnel, chantage, atteinte à la vie privée et blanchiment de capitaux.

Cette nouvelle étape relance un dossier fortement médiatisé au Sénégal, tant en raison de la notoriété de la plaignante que de la personnalité controversée du mis en cause. Elle soulève par ailleurs des questions cruciales sur la cybercriminalité, la protection de la vie privée et le harcèlement en ligne, dans un contexte où les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus invasif dans la vie des personnalités publiques.