NETTALI.COM- En Conseil des ministres du 16 juillet 2025, le chef de l’État Bassirou Diomaye Faye a ordonné une intensification du reboisement et une gestion durable des massifs forestiers. Il a également dévoilé le thème de la Journée nationale de l’Arbre prévue le 3 août : « Reboisement, Souveraineté alimentaire et Développement territorial durable ».
Le Président de la République a fait de la restauration du couvert végétal une priorité nationale. Face aux menaces croissantes sur les écosystèmes, il a appelé à une mobilisation collective pour préserver les ressources forestières et promouvoir une culture durable de l’arbre à travers tout le territoire.
Le chef de l’État a rappelé « l’impératif d’assurer sur l’ensemble du territoire la protection et la préservation de nos massifs forestiers », soulignant l’importance stratégique des forêts dans la lutte contre les dérèglements climatiques, l’érosion des sols et l’insécurité alimentaire.
Il a demandé au ministre de l’Environnement et de la Transition écologique de « poursuivre et intensifier les efforts de reboisement et de gestion durable », en coordination avec les acteurs institutionnels, les opérateurs privés et les communautés locales. L’accent a été mis sur l’aménagement et le classement des forêts, mais aussi sur la redynamisation des services des Eaux et Forêts, des parcs nationaux et de l’Agence sénégalaise de Reforestation et de la Grande Muraille verte.
Dans cette dynamique, le président Faye a fixé le dimanche 03 août 2025 pour la célébration de la Journée nationale de l’Arbre, qui portera sur le thème « Reboisement, Souveraineté alimentaire et Développement territorial durable ». Deux espèces symboliques ont été choisies comme arbres parrains : le Manguier pour sa valeur nourricière, et le Baobab, emblème du patrimoine naturel sénégalais.
Le chef de l’État a instruit le Premier ministre et le ministre de l’Environnement de veiller à la bonne organisation de cette journée dans toutes les régions, en y associant fortement les collectivités territoriales, les populations à la base et surtout les jeunes. Une manière d’ancrer la conscience écologique dans les territoires et les générations futures.
