NETTALI.COM - À l’occasion de la célébration de l’Aïd-el-Kébir, ce samedi 7 juin 2025, le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Guirassy, a participé à la prière des deux rakaas dans sa ville natale de Kédougou. Entouré de fidèles, de notables et de personnalités locales, le ministre a saisi l’occasion pour livrer un message fort sur la nécessité d’encadrer les excès financiers souvent constatés lors des fêtes religieuses et des grandes cérémonies.

Dans son adresse à la presse locale et aux fidèles réunis, Moustapha Guirassy a déploré la tendance aux dépenses ostentatoires et aux gaspillages alimentaires qui accompagnent trop souvent les célébrations religieuses, notamment la Tabaski.

« Les fêtes religieuses sont des moments de partage et de solidarité qui traduisent notre identité culturelle profonde. Les encadrer de manière responsable et pédagogique serait bénéfique à toute la société », a-t-il estimé.

Le ministre a appelé l’État à réviser et actualiser les anciens décrets qui, sous la présidence d’Abdou Diouf, avaient tenté de réguler les dépenses excessives à l’occasion des cérémonies familiales et religieuses. Selon lui, au-delà des textes, il faudrait surtout privilégier une approche éducative et participative, fondée sur la sensibilisation et l’implication communautaire.

Profitant de la mobilisation des fidèles, Moustapha Guirassy a également lancé un vibrant appel à la solidarité pour l’achèvement des travaux de la grande mosquée de Kédougou. Ce chantier, en cours depuis plusieurs années, peine à se concrétiser faute de financements suffisants.

« La Tabaski est l’occasion idéale pour que les fils et filles de la région, où qu’ils soient, se mobilisent pour offrir à Kédougou un lieu de culte digne de son rang », a-t-il insisté.

Enfin, le ministre a formulé des vœux de paix, de solidarité et de renouveau pour le Sénégal, appelant les Sénégalais à préserver l’unité nationale et à œuvrer pour un développement inclusif.

« Nous devons bâtir un pays moderne, fidèle à ses racines et uni dans la diversité, à l’image de l’esprit de partage que symbolise la Tabaski », a conclu Moustapha Guirassy.