NETTALI.COM - Avant-hier, le 2 juin, une dame du nom d’A. A. Ba a saisi les limiers de la Sûreté urbaine du commissariat central de Dakar pour porter plainte contre son employée, A. Thiello, pour abus de confiance. Selon ses déclarations, Mlle Thiello travaille dans sa boutique multiservice où elle est chargée de gérer les transactions Wave et Orange Money. Grâce à son téléphone portable, la patronne pouvait surveiller en temps réel les transferts effectués par son employée.
Dans la journée du dimanche 1er juin, entre 9 h et 16 h, Mme Ba dit avoir constaté que Mlle Thiello avait procédé à plusieurs transferts pour un montant total de 2 100 000 F CFA par le biais de l’application Wave. Une activité qui a éveillé ses soupçons. Soucieuse de tirer l’affaire au clair, elle a aussitôt appelé son employée pour lui demander si les clients avaient bien déposé l’argent et si les billets étaient authentiques. L’employée lui a répondu par l’affirmative.
Malgré cette réponse, Mme Ba est restée inquiète, d’autant plus qu’en période de préparation de la Tabaski, les cas d’arnaque et d’escroquerie se multiplient. Elle a donc décidé de se rendre elle-même à la boutique pour faire le point. Sur place, elle a trouvé plusieurs voisins rassemblés devant l’établissement.
Interrogés, ceux-ci lui ont rapporté que son employée avait été trompée par un certain Marley, lutteur domicilié au marché Bou Bess de Guédiawaye. Ce récit a poussé Mme Ba à demander des explications à son employée, d’autant plus qu’elle l’avait déjà mise en garde au téléphone contre les cas de vol fréquents.
Interpellée par les agents de la Sûreté urbaine, A. Thiello a reconnu les faits, affirmant avoir été maraboutée par le lutteur Marley. Elle est revenue en détail sur les éléments déjà exposés par sa patronne. Dans le cadre de cette enquête, une mission a été dépêchée pour procéder à l’interpellation de Marley. Toutefois, selon nos sources, ce dernier reste jusqu’ici introuvable et injoignable. Ces mêmes sources précisent que ses parents se sont présentés à la Sûreté urbaine avec un montant de 2 000 000 F CFA, dans le but de dédommager la partie civile.