NETTALI.COM - Ils ont été nombreux à appeler de leurs voeux à des concertations pour prendre en charge les préoccupations de ce secteur névralgique.
Directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, Seydi Gassama est revenu sur le rôle majeur de la presse dans la marche démocratique du pays. “Monsieur le Président de la République, s'il y a un développement de la conscience citoyenne dans ce pays, c'est dû à la presse. Ce ne sont pas les partis politiques, qui ont démissionné depuis longtemps dans leur rôle d'éducation des citoyens”, souligne M. Gassama, avant d'enchainer : “C'est la presse qui a permis à une conscience citoyenne de se former et qui a permis qu'on ait des élections libres, démocratiques et transparentes où, avant 23 h, on sait qui a gagné et qui a perdu. Cette presse doit être soutenue. Une presse vibrante, plurielle est le reflet d'une bonne santé démocratique”, plaide le défenseur des droits humains.
Embouchant la même trompette, le communicateur traditionnel a rappelé le rôle de la presse et invité le chef de l'État à les accompagner. “Quoi qu'on en dise, Monsieur le Président, cette presse a toujours été à vos côtés. Elle a toujours couvert toutes vos activités. Aujourd'hui encore, malgré les difficultés, les médias continuent de relayer vos actions. Je pense qu'elle mérite d'être soutenue dans l'intérêt de notre démocratie”, a plaidé Abdoulaye Mbaye Pèkh.
L'ancien ministre Ali Ngouille a pour sa part évoqué l'article 11 de la constitution qui stipule que la création d'un organe de presse n'est soumise à aucune autorisation, pointant du doigt le ministre de la communication qui a récemment interdit certains organes de diffuser, estimant que ni la loi, ni la constitution ne l'y autorisent. Une manière de dénoncer l'interdiction de diffuser contre certains médias.