NETTALI.COM - Recevant ce jeudi les organisations syndicales pour la remise de leurs cahiers de doléances, le chef de l’Etat a exhorté l’ensemble du gouvernement au respect strict des accords d’engagement pris dans le cadre de du nouveau pacte de stabilité sociale.
Le président de la République veut que le pacte de stabilité sociale entre le gouvernement, les syndicats et le patronat soit traduit en actes concrets. En recevant ce jeudi 1er mai, les cahiers de doléances des centrales syndicales, Bassirou Diomaye Faye a engagé la responsabilité de l’Etat. "Le gouvernement, sous la direction du Premier ministre, veillera au fonctionnement régulier des organes de pilotage et de suivi de la mise en œuvre du pacte. De manière claire et sans équivoque, j’engage le gouvernement au respect strict des accords d’engagement pris dans le cadre de ce nouveau pacte", a promis le chef de l’Etat.
De l'avis de Bassirou Diomaye Faye, "les doléances soulevées par les syndicalistes, ne sont pas de simples professions de foi". "Elles constituent l’expression sincère de leurs aspirations. Des aspirations légitimes à des conditions de travail plus dignes, plus sûres à une rémunération plus juste, mais aussi à une protection sociale renforcée , à une plus grande justice et une équité dans les relations professionnelles", a relevé le chef de l’Etat. Qui a rappelé que ce nouveau pacte a pour but de contribuer à "une économie compétitive, au travail décent productif et à l’équité". Aussi invite-t-il le gouvernement à un nouveau contrat social aligné à la stratégie nationale de développement 2025-2029.
Le président de la République est en fait convaincu que ce pacte passe par "un capital humain compétent, capable de répondre aux challenges socio-économiques de l’heure". "Et ce capital humain, c’est vous, jeunes en quête d’opportunités, artisans, enseignants, soignants, agents publics, ouvriers et ingénieurs, entrepreneurs, agriculteurs, pêcheurs, éleveurs, brefs, travailleurs de tous bords, forces vives de la nation, vous êtes le souffle qui anime et réanime l’économie en ces temps de crise, l’énergie qui fait tourner le moteur de la croissance, l’épine dorsale de la démocratie sociale", a martelé le chef de l’Etat.