NETTALI.COM - Remplaçant de Jean Louis Gasser sur le banc des Éléphants, Emerse Faé a fait face à la presse ce dimanche 28 janvier. Malgré la triste qualification à ce stade de la compétition, le sélectionneur intérimaire de la Côte d’Ivoire se montre très confiant avant d’affronter le Sénégal.

Comment la Côte d’Ivoire compte-t-elle aborder ce match ?

"Avec de la confiance même si le premier tour de la Côte d’Ivoire ne permet pas de le croire. En tout cas, on a bien préparé ce match avec nos armes et avec beaucoup de confiance. On se doit de montrer un autre visage, que ce soit au monde du football ou à nos supporters".

Comment votre nomination peut revigorer cette équipe ?

"La manière dont on s’est qualifié pour les huitièmes de finale est une source de motivation. On est passé par la petite porte et on se doit de montrer un autre visage au peuple. Rien que pour ces raisons, les joueurs seront motivés. De mon côté, c’est un groupe que je connais depuis un an et demi. Je connais les mots et les comportements à avoir pour changer ou retrouver notre état d’esprit qu’on a perdu après le premier match contre la Guinée-Bissau. Je ne me fais pas de soucis pour ça. Les joueurs savent ce que j’attends d’eux pour le match. Il faut montrer au niveau de l’état d’esprit qu’on est quand même la Côte d’Ivoire".

Estimez-vous avoir un ascendant psychologique sur le Sénégal vu les statistiques ?

"De l’ascendance psychologique pour nous ? Tout dépend de quel côté on regarde. Ceux qui regardent la manière dont les deux équipes se sont qualifiées diront que le Sénégal est psychologiquement devant nous. Vous peut-être avez regardé les statistiques et vous vous rendez compte que la Côte d’Ivoire reste la Côte d’Ivoire. On n’a pas fait un bon premier tour mais, sur le papier on n’a rien à envier au Sénégal. On a vraiment des joueurs de qualité.

Je pense que si on avait demandé aux Sénégalais l’équipe qu’ils voulaient jouer en huitièmes de finale, pour une équipe qui a gagné ses trois premiers matchs, ils auraient demandé un autre meilleur troisième. L’ascendant psychologique sera du 50-50. Les deux équipes sont sûres de leurs forces, mais il y en a une qui revient de loin et une autre qui est très bien rentrée dans sa compétition. Demain, les compteurs seront remis à zéro parce que c’est une nouvelle compétition qui démarre. La pression sera dans les deux camps."

L'affaire Hervé Renard?

"Ça fait 20 ans que je suis dans le football et je connais le milieu. Hervé (Renard) est l’un des coachs les plus respectés du continent avec deux CAN gagnés dont l’une avec la Côte d’Ivoire d’ailleurs. Après, j’avais d’autres préoccupations et d’autres choses à regarder que les rumeurs sur l’arrivée ou pas d’Hervé. C’est quelqu’un que je connais personnellement et je connais très bien son adjoint parce que j’ai bossé avec lui. Donc s’il était venu, je n’aurai eu aucun soucis. Mais il n’est pas là donc on ne va pas parler de lui. Le président m’avait conforté à ce poste (intérimaire), donc du moment où ce n’est pas le président qui vient me dire que l’intérim sera géré par quelqu’un d’autre, je me suis focalisé sur mon groupe, sur mes joueurs et sur l’objectif de demain".