NETTALI.COM - Ouf de soulagement pour Christophe Galtier. L'ancien coach de Nice a été relaxé ce jeudi 22 décembre par le tribunal correctionnel de Nice. Le technicien français était poursuivi pour harcèlement moral et discrimination raciale.

Le tribunal correctionnel de Nice a relaxé Christophe Galtier ce jeudi 22 décembre, rejetant les accusations de discrimination et de harcèlement moral liées à son mandat à OGC Nice. Il s’agit d’une victoire importante pour l’entraîneur français, puisque le procureur, Damien Martinelli, avait requis une amende de 45 000 euros et une peine de 12 mois de prison avec sursis. L’acquittement de Galtier n’est pas seulement une victoire juridique, c’est aussi un moment crucial pour lui et son équipe d’avocats.

Dans une interview accordée à RMC Sport, l’un des avocats de Galtier, Me Martin, a exprimé son soulagement face à la décision du tribunal.
"C’est une réaction de soulagement. Depuis de nombreux mois, les accusations odieuses portées à l’encontre de Christophe Galtier ont causé un préjudice important à sa vie personnelle et à sa carrière professionnelle. Nous vivions dans l’angoisse. Cette décision, nous voulons la voir non seulement comme un acquittement mais aussi comme une réhabilitation complète. Que le calme revienne pour Christophe, ses proches et sa famille", a déclaré Me Martin.

Le clan Galtier réagit

La décision du tribunal est une source de satisfaction pour la défense, comme l’explique Me Martin : "Cette décision est aussi une satisfaction pour la défense. Nous avons pu déconstruire les délits injustement défendus par le ministère public, à savoir la discrimination et le harcèlement. Nous avons démontré la manipulation qui a été faite et l’instrumentalisation de certaines situations ou déclarations, dans le but avoué de nuire à l’homme et à la réputation professionnelle de Christophe Galtier".

L’avocat a ensuite souligné la portée de la décision en tant que rappel à l’ordre : "Cette décision est un rappel à l’ordre salutaire. La justice se rend dans les salles d’audience, par un débat contradictoire, avec des magistrats. Elle ne se rend pas dans des talk-shows de fin de soirée ou sur YouTube par des pseudo-journalistes incompétents".