NETTALI.COM - Déjà membre du comité exécutif de la Fédération française de football, l’ancien patron historique de l’Olympique lyonnais a été élu à près de 80 % des voix.
"Vous connaissez son expérience, sa compétence et sa contribution qu'il a apportées au foot français", a déclaré avant le vote le président de la Fédération française de football Philippe Diallo. Jean-Michel Aulas, ancien patron historique de l'Olympique lyonnais et déjà membre du comité exécutif de la FFF depuis 2017, a ainsi été élu ce samedi 16 décembre vice-président de la FFF lors de son assemblée générale. Celui qui est également président de la commission du haut niveau féminin à la Fédération a été élu à "près de 80 % des voix", soit 78,58 % des suffrages
"8/10 c'est bien mais il faut être attentif à ceux qui pensent qu'il faudrait faire différemment […], à moi de convaincre les 20 % restants", a réagi l'ancien dirigeant lyonnais devant plusieurs médias après son élection, alors qu'il représente davantage le secteur professionnel que le monde amateur.
"Je n'ai pas été footballeur de métier, j'étais entrepreneur, j'ai été dirigeant d'un grand club européen et qui a lancé le football féminin", a-t-il ajouté.
Philippe Diallo, ancien patron du syndicat des clubs professionnels, occupait ce poste de vice-président de la FFF depuis décembre 2021 avant d'en devenir président par intérim à la démission de Noël Le Graët présent samedi lors de l'AG fin février, puis d'en être élu en juin jusqu'en 2024.
Jean-Michel Aulas a dirigé l'Olympique lyonnais pendant 36 ans à partir de 1987, avant de revendre le club au groupe américain Eagle Football en décembre 2022. Il a ensuite été évincé précipitamment de la présidence de l'OL en juin dernier par l'homme d'affaires américain John Textor, nouveau propriétaire. L'ex-dirigeant âgé de 74 ans a également indiqué avoir "des engagements aussi tournés vers le football féminin" : "Nous voulons faire évoluer le nombre de licenciées, notre ambition sur cinq ans est d'avoir 500 000 licenciées."
"Nous avons l'ambition d'être les premiers" dans le football professionnel féminin mondial : "on sait que le football pro est exigeant, quand les pays européens se projettent rapidement, il est difficile de rattraper le retard dans l'économie et la valorisation des droits, et nous avons l'ambition d'être les premiers", a-t-il par ailleurs déclaré.
