NETTALI.COM- Le syndicat unique des enseignants du Sénégal ( Sudes) /Enseignement supérieur rejette avec fermeté la décision du conseil académique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar qui maintient les cours à distance. Pour le secrétaire général de la section Ucad et du Sudes Dr Ndéné Mbodji, , il faudrait éviter de politiser le fonctionnement des Universités au Sénégal.
La décision du conseil académique quant à la continuité des cours en distanciel n’enchante pas le syndicat unique des Enseignants du Sénégal (Sudes) /Enseignement Supérieur. Ledit syndicat estime que rien ne peut justifier la fermeture de l’Université et la poursuite des cours à distance. Par conséquent, le Sudes, demande à l’État d’éviter de politiser le fonctionnement des universités au Sénégal. « Depuis trois ans sur les questions universitaires la position du Sudes n’a pas du tout varié. Nous croyons fermement que rien ne peut justifier la fermeture d’une université. Le constat est amer. Depuis que l’Université a été fermée, nos étudiants quittent massivement leur propre pays, le Sénégal. Ceux qui ont réussi partent ailleurs, ceux qui n’ont pas réussi meurent massivement en mer. On a longtemps dit, que l’Université du Sénégal doit être épargnée des caprices subversifs des agenda politique. Aucun agenda politique ne doit influer sur la marche d’une Université » a soutenu le Dr Ndéné Mbodji, secrétaire général de la section Ucad et du Sudes.
Poursuivant, il indique que le Sudes continue à défendre que l’Université doit continuer à jouer son rôle de gardienne et de guide des piliers d’une société virile. « Quelle ne soit ni étouffer, ni saboter, ni prise en otage puisque l’avenir du Sénégal dépend de cette Université. Ce qui est lamentable, ce qui est incroyable si nous continuons à entretenir cette image du Sénégal, nous risquons de faire basculer le pays dans l’obscurantisme total. Pour épargner le pays, nous devons continuer tous les sénégalais doivent continuer à se mobiliser pour défendre cette Université là » dit-il.