NETTALI.COM - Restons sur la conférence de presse d'Aïda Mbodji de ce dimanche 15 octobre pour dire qu'elle s'est après la décision du tribunal de Ziguinchor penchée sur la question du parrainage. Abordant la question, elle a précisé qu’il a été une contrainte qui leur a été imposée.

"Comme vous le savez, les maires et les chefs de parti ne devraient pas souffrir pour obtenir le nombre de parrains requis, ayant déjà de par leur envergure et leur statut un vivier suffisant de parrains qui a permis de les élire. Cependant, nous avons su transformer cette contrainte en opportunité. Notre parti, l'Alliance nationale pour la démocratie (AND), est solidement structuré, avec des instances à travers le Sénégal et à l'international. Depuis 2017, notre présence est établie et remarquée aussi bien au sein du Parlement qu’au niveau des collectivités locales. Cette expérience nous a été précieuse".

Elle renseigne qu’ils ont mis au point une méthodologie adossée à une technologie qui leur permet de suivre en temps réel les collectes et l’évolution du nombre de leurs parrains. "Nous avons instauré la notion de champion offrant un challenge à nos représentants pour collecter un certain nombre de signatures. Ainsi, ceux qui auront réuni 100 parrains sous leur nom seront des champions, ceux qui auront réuni 200 des doubles champions. Ainsi de suite. Nous étendons cette distinction à triple champion (600 signatures), super champion (1 000 signatures) et mentor (+1000). Ce programme innovant et ambitieux nous permettra de suivre le nombre de parrains et d’animer notre parti lors de cette campagne présidentielle".

De ce fait, Aida Mbodj prévient ceux qui viendront leur dire qu’ils ne disposent pas du nombre requis de parrains, "par on ne sait quelle alchimie dont ils sont coutumiers". "Avec cet outil, poursuit la candidate, nous avons le contrôle de ce qui se passe dans le parrainage". Elle renseigne qu’elle va démarrer les opérations de parrainages aujourd’hui.

S’agissant de son programme, elle révèle : "Je le déclinerai au rythme de nos visites dans les différentes régions du pays. Les questions sociales vitales qui minent le pays seront abordées à cette aune. Dès demain (aujourd’hui), j’engagerai mes concitoyens dans une conversation nationale que nous avons intitulée ’Ensemble vers le Sénégal idéal’. Ce Sénégal idéal est le Sénégal qui accomplit son destin."