NETTALI.COM - Pour cette rester sur cette réaction de Bouba Ndour sur la question du transport au Sénégal. Toujours lors de la même émission sur la TFM, celui-ci pense que "nous ne devons pas nous préoccuper des heures auxquelles les véhicules doivent rouler."

"Un véhicule doit avoir des phares et des feux de croisement. Une voiture est programmée pour rouler de jour comme de nuit. Si on en arrive à prévoir l'heure à laquelle doit rouler une voiture, c'est qu'on déplace les problèmes au lieu de les résoudre. Ce qui va régler la question du transport, c'est le courage. Il faut qu'on arrache ces véhicules des mains de Gora Khouma et de certains transporteurs pour les jeter à la poubelle. L'Etat doit évaluer le parc du transport privé des voyageurs vers les régions et renouveler le parc automobile avec des véhicules surs. Un état doit avoir des priorités dans les investissements. On fait parfois des projets de 200 à 400 milliards sans que cela n'ait pas de l'impact sur les populations. Il faut que l'Etat arrive à subventionner par exemple sur un véhicule de transport qui coûte 40 à 50 millions, 15 millions par exemple et pour le reste les transporteurs s'adressent aux banques et au bout de 10 ans, conduire cette voiture à la fourrière", a fait remarquer le chroniquer de "Jakarloo"

"Le Sénégal, ce n'est pas seulement le TER, ni le BRT et encore moins le péage. Les Dakarois ne doivent pas être les seuls à jouir. Il faut qu'on redéfinisse où sont nos priorités. Il y a des syndicalistes qui restent à la tête des syndicats pendant 20 ans et terrorisent le pouvoir. La dernière fois que le gouvernement a cédé face aux syndicats, je me suis dit, c'est fini. On ne parle même pas de la pollution et des problèmes de santé publique et combien les voyageurs souffrent avec cela. L'affaire n'est pas un question de pneu. Il n y a pas de limitation de vitesse.", a conclu Bouba Ndour.