NETTALI.COM- Invité sur le plateau de Jury du dimanche sur la 90.3 Iradio le secrétaire général Secrétaire général du Front pour le socialisme et là démocratie/Benno Jubël (F.S.D/B. J Cheikh Bamba Dièye a jugé criminel et inacceptable l’attentat du bus à Yarakkh qui a fait deux morts.   

Une attaque d’un bus, au cocktail Molotov a fait deux morts et des blessés mardi dernier.  Trois autres bus ont aussi été brûlés à Thiès. Des actes commis l’emprisonnement du leader du Pastef Ousmane Sonko. Le leader du FSD-BJ Cheikh Bamba Ndiaye trouve cela regrettable. « Tuer des Sénégalais dans un bus et le faire de la manière dont ça a été fait est criminel et inacceptable » a-t-il fustigé.

M. Dièye y voit une énorme part de responsabilité des uns et des autres dans cette dérive qui a amené vers cette catastrophe innommable.  Il estime « qu’aucun acteur politique sénégalais, aucun décideur n’aura une once de crédibilité s’il ne se donne pas les moyens de construire la sécurité et la paix dans ce pays. Pour lui, c’est un dossier sur lequel il ne saurait y avoir de concession ni de faiblesse (…)». Par conséquent, il invite l’État à prendre ses responsabilités.

Cheikh Bamba Dièye prône des sanctions exemplaires contre ces personnes qui n’ont absolument pas l’esprit sénégalais et qui ne militent absolument pas pour la cohésion nationale et pour le projet national conformément aux lois.  « Cela dit, il faut qu’on reste froid aussi. De regarder d’où est-ce qu’on est parti pour en arriver là ?» s’interroge M. Dièye . Il estime que nous avons une population extrêmement jeune et cette jeunesse attend depuis 1960 des réponses. « Sur les 10 dernières années, on a aujourd’hui un socle consolidé de 2.500.000 jeunes qui souvent sont sous formés et qui n’ont aucune chance de trouver un emploi » voit-il. Ainsi, pour lui, il faut orienter nos ressources vers les couches les plus jeunes. Parce que, dit-il, « la couche la plus jeune ressent une frustration, un mépris et une non prise en compte de leur réalité de vie qui fait que l’un mis à l’autre, on se rend compte qu’ils sont à bout». «Chaque étincelle peut embraser le pays »ajoute-t-il.