NETTALI.COM - Selon la règle, le candidat arrivé deuxième à l'élection présidentielle est désigné comme chef de l'opposition. Toutefois, précise-t-on, les candidats indépendants ne sont pas concernés.

Sur le point relatif au rang du chef de l'opposition, un désaccord a été constaté sur la proposition de la sous-commission, à savoir un rang de président d'institution de la République.

En effet, selon le rapport final, la majorité, l'opposition de même que la société civile ont confirmé la proposition faite par la sous-commission, tandis que les non-alignés ont proposé le rang de ministre ou de vice-président de l'Assemblée nationale.

À noter que le mandat du chef de l'opposition coïncide avec celui du président de la République. En cas de démission, d'empêchement définitif, de décès ou lorsque le chef de l'opposition rejoint le gouvernement, il perd automatiquement et définitivement cette qualité au profit du candidat de l'opposition suivant dans l'ordre décroissant des résultats à l'élection présidentielle, et ce, jusqu'à épuisement de la liste des candidats concernés.

Le chef de l'opposition doit faciliter une rencontre des partis de l'opposition au moins une fois par an et une rencontre extraordinaire sur initiative d'une partie de l'opposition. De même, il doit aussi faciliter au sein de l'opposition les rencontres

avec le président de la République ; de donner son avis chaque fois que de besoin sur les questions entrant dans le cadre de la défense des intérêts supérieurs de la Nation, notamment sur les menaces à l'intégrité territoriale, à la paix civile et à la stabilité.

''Le chef de l'opposition exerce ses missions librement dans le cadre des droits et obligations des partis poli- tiques et suivant son statut institutionnel'', souligne-t-on.

Le président de la République et le Premier ministre peuvent associer le chef de l'opposition, à l'occasion de la visite des personnalités étrangères au Sénégal. Le président de la République peut inviter le chef de l'opposition aux cérémonies officielles de la République. Ce dernier peut aussi être consulté ou reçu en audience, à sa demande, par le président de la République ou le Premier ministre, chaque fois que de besoin, sur toutes les affaires nationales ou internationales.

C'est également à lui de conduire la délégation des partis d'opposition aux rencontres avec le chef de l'État ou avec le PM. Il dispose de moyens et avantages fixés par décret. Cette loi est applicable à compter de l'installation du président de la République nouvellement élu.