NETTALI.COM- Invité du Jury du Dimanche sur les ondes de Iradio, le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République, Yoro  Dia, s’est prononcé sur la non candidature de Macky Sall en 2024. Il estime que Président a été victime du délit d’intention et que son discours n’a rien à voir avec les émeutes de juin.   .

Le ministre, porte-parole et coordonnateur de la communication de la présidence de la République  est revenu sur le discours du Président de la République annonçant sa non candidature à l’élection présidentielle 2024. Invité du Jury du Dimanche, sur Iradio, Yoro Dia a expliqué que « le plus important dans ce discours, c’est le message que le président de la République a voulu faire passer ». « Il l’avait toujours dit qu’il ne subirait pas de pressions. Si en 2019, il avait déjà ouvert le débat, il serait résidant de la République et non président de la République.  Il l’a même expliqué » rappelle-t-il.

Soutenant que « beaucoup de personnes ont soutenu le 3ème mandat », il estime que le Président Sall a été victime du délit d’intention. « Moi qui soutenais le 3e mandat, j’ai été aussi victime du délit d’intention. A  partir du moment où c’est devenu une décision du cabinet,  c’est devenu une décision du président de la République et tous les membres du cabinet doivent défendre cette décision », ajoute le ministre porte-parole.

Toutefois, Yoro Dia considère que la décision du Chef de l’Etat n’a rien à voir avec les émeutes. Il a essayé d’expliquer celles-ci en déclarant que l’opposant Ousmane Sonko avait été un opposant normal jusqu’à l’affaire Adji Sarr. « Depuis cette affaire, il a voulu utiliser les jeunes comme boucliers humains pour se soustraire à l’action de justice. Ce qui n’est acceptable dans aucune démocratie. C’est ça la cause des violences », argue-t-il non sans soutenir que « l’Etat a été fort et a tenu ».

Commentant la décision du Président Sall, le ministre porte-parole considère que celle-ci permet au Sénégal de tenir son rang sur le plan démocratique. « Le Sénégal a toujours été considéré comme une exception démocratique. Et par cette décision, le président de la République montre que nous restons l’exception démocratique. Le Président l’a tellement bien compris que dans son discours il rend hommage à ses prédécesseurs. Le Sénégal est un grand pays avec une grande histoire », relève M. Dia.